Databac

La mémoire

Publié le 22/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : La mémoire Ce document contient 1543 mots soit 3 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Philosophie.

« La mémoire peut-elle nous empêcher d'être heureux ? L'Homme, à tout instant, sollicite naturellement sa mémoire qu'elle soit visuelle, olfactive, sonore, linguistique, sensorielle mais également événementielle.

Cette capacité qu'à un individu, ou un groupe humain, à sa souvenir de faits passés et de lui-même tient un rôle primordial dans sa vie tout comme la recherche du bonheur.

Mais le fait de se remémorer des évènements passés peut-il nuire à cette jouissance ? La mémoire peut-elle être un obstacle à l'accomplissement de cette quête ? Notre mémoire est difficilement contrôlable.

Elle s'impose à nous et selon ce qu'elle évoque elle peut faire obstacle à un objectif que l'on se serait fixé et ainsi nuire à notre bonheur.

Cette mémoire, qui peut s'avérer omniprésente et dévastatrice, est à la fois de nature collective et individuelle. Il est vrai que l'ensemble des faits du passé peut avoir pour effet de structurer l'identité d'un groupe et que le partage de cette mémoire commune peut permettre la cohésion de ce groupe.

Cette mémoire est bien sûr celle de notre famille mais également celle que nous étudions à l'école dans nos cours d'Histoire, ces souvenirs communs à tout un peuple ou bien à l'Humanité toute entière.

Outre les drames familiaux qui nous touchent au plus près, elle fait référence aux guerres, aux génocides, aux catastrophes naturelles.

Ces évènements, tous de nature traumatisante, laissent des cicatrices indélébiles nous empêchant d'avancer vers quelque chose de plus positif et d'atteindre de ce fait le bonheur.

Ce peut être le cas des juifs, des vétérans de la guerre 39-45, des orphelins de guerre ou bien encore des survivants de catastrophes naturelles.

Même si tous individuellement cherchent l'oubli, ils ne peuvent rien contre la puissance de la mémoire collective.

Tout d'abord, celle de leur propre famille, celle qui la scelle à tout jamais, la mémoire des uns faisant inévitablement la mémoire des autres.

Mais ils doivent faire face également à des commémorations, à des monuments élevés dans ce but, à la création de musée perpétuant le souvenir, à des débats sur ces évènements qu'ils cherchent à oublier en vain.

De ce fait, la puissance de cette mémoire multiple, qu'elle soit familiale, nationale, voire universelle, réduit dans un sens les individus à l'identité du groupe auquel il appartient.

Or, l'homme pour accéder au bonheur à besoin d'être individualisé. De plus, il est indéniable que la mémoire collective influence notre mémoire individuelle.

En effet, la société dans laquelle nous vivons nous conditionne insidieusement à suivre certaines conventions, règles, une sorte de plan de vie avec des étapes censées être requises pour accéder au bonheur : se marier, de préférence avec le sexe opposé, être propriétaire, ne pas divorcer, avoir des enfants… Or, conditionné de la sorte, un seul échec à ce plan de vie si parfait nous conforte dans l'idée que notre quête du bonheur ne pourra jamais aboutir.

Le bonheur ne peut pas être préétabli par la société, il est personnel à chacun puisqu'il résulte de notre imagination, d'un idéal que l'on a préconçu.

Mais, notre mémoire, nos propres souvenirs peuvent également faire obstacle à notre bonheur.

L'Homme est doté d'une conscience qui le pousse à se retourner sur ses erreurs passées qui peuvent le faire culpabiliser et le ronger une vie entière.

Mais également certaines blessures, pouvant remonter de l'enfance, sont à même de gouverner notre mémoire au point. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles