Databac

La marquise de Rambouillet: L'«Incomparable Arthénice».

Publié le 17/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : La marquise de Rambouillet: L'«Incomparable Arthénice». Ce document contient 448 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Histoire-géographie. Née à Rome en 1588, morte à Paris en 1665. Elle avait épousé en 1600 Charles d’Agennes, marquis de Rambouillet. Dès 1620, elle ouvrit son hôtel parisien (construit et décoré en partie sur ses plans) à tout ce que le xviie siècle comptait d’illustre, recevant soit sous son anagramme d’Arthénice, soit sous son nom de précieuse, Rozalinde. L’influence de ce salon fut considérable. Il finit cependant par tomber dans la pruderie et l’affectation et devint la risée de certains. Les femmes qui en faisaient partie se donnaient le nom de «précieuses» et n’usaient entre elles que d’un langage conventionnel. Molière s’en est moqué dans Les Précieuses ridicules.

« 1 / 2 La marquise de Rambouillet L' «1 ncomparable A rthénice» 1588-1665 Catherine de Vivonne naît à Rome en 1588.

Elle est la fille de l'ambassadeur de France Jean de Vivonne, marquis de Pisani, et de Julie Savelli, une dame ita­ lienne.

A l'âge de 12 ans, elle épouse Charles d'Angennes, marquis de Ram­ bouillet.

Belle et pleine d'esprit, la jeune femme ne tarde guère à briller à la cour d'Henri IV.

Elle conserve cependant la nostalgie des raffinements de la vie ita­ lienne.

La cour française, où prévalent alors la licence des mœurs et les écarts de langage, lui paraît si grossière qu'elle renonce bientôt à y paraître, préférant réunir autour d'elle les meilleurs esprits du temps dans son hôtel particulier de la rue Saint-Thomas-du-Louvre, qu'elle a fait réaménager selon ses goûts, divisant les immenses et mornes salles en enfi­ lade de chambres intimes décorées de couleurs variées.

La «chambre bleue», où elle reçoit habituellement ses hôtes, va devenir fort célèbre.

En effet, pendant toute la première moi­ tié du XVII• siècle, l'hôtel de Rambouil­ let apparaît comme le temple du goût et de la bienséance.

Il s'y réunit une société brillante, pleine d'esprit et de bonnes manières.

A demi étendue sur un lit de repos, Mme de Rambouillet -l' «. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles