la liberté

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La Liberté





Introduction

Le sentiment de liberté

Spontanément, la plupart d'entre nous ont le sentiment, la croyance, l'opinion, d'être libre. Nous avons la capacité de faire des choix, prendre des décisions ou l'impression de faire ce que l'on veut. Pourtant de nombreux éléments remettent en cause cette impression de liberté. Autrui ? Loi ? Déterminisme ? Enfermement ? Passions ? Religion ? Croyances ?

Facteurs qui semblent remettre en cause notre liberté :

Les contraintes : lien qui limite, qui empêche une action. Nous force à agir d'une façon et pas autrement. (Économique, social)

Le déterminisme : ensemble de facteur qui nous poussent à agir sans que l'on ne s'en aperçoit toujours. C'est un ensemble de cause extérieure à nous et dont nos actes ne sont que les effets. (Déterminisme social : Pierre Bourdieu La reproduction qui fait un parallèle entre le capital économique et symbolique des individus et leurs parcours scolaire)

Ainsi, on peut tout à fait considérer que nous ne sommes jamais les véritables causes de nos actes, donc nous ne sommes jamais véritablement libres

Les parents, l'éducation, la capacité, ou la catégorie sociale de l'individu peuvent influer ou diriger obligatoirement celui-ci vers un choix, par exemple un choix de poursuite d'étude.



Le problème de l'existence de notre liberté (problématisation)

Ce constat ouvre le problème de savoir s'il existe réellement une liberté humaine. Le sentiment spontané de liberté que chacun d'entre nous possède est-il une réalité ou une simple croyance ? Cette liberté est-elle effective ou illusoire ?

Enjeux (ce qui fait qu'une question est pertinente ou non)

La place de l'espèce humaine dans la nature

Les enjeux juridiques et moraux.



Exemple : Socrate dans Le Criton de Platon

Résumé : Platon élève de Socrate (considéré comme le premier philosophe) né en 4 av JC, tout deux viennent d'Athènes. L'enseignement de Socrate était oral et consistait à questionner les gens leurs savoir, examine les opinions des Athéniens et montrent à quel point la plupart de leurs opinions sont infondés. Cette méthode philosophique lui a valus deux accusations principale : corrompre la jeunesse et de ne pas croire en Dieu. Ces deux accusations lui on valu une condamnation à mort en 399 av JC par empoisonnement a la cigüe. Platon raconte donc dans une trilogie le sors de Socrate de son procès à sa mort. L'apologie de Socrate conte sa défense lors du procès .Le Criton raconte sa condamnation à mort et son emprisonnement. Le Fédon conte les heures qui précèdent l'absorption du poison.

Le Criton est un dialogue entre Socrate et Criton, un cher ami riche et influent, qui vient lui proposer un plan d'évasion. Faut-il s'évader ? Rester ? La liberté d'après Criton est de fuir.

Pour Socrate il en est tout autre. Le premier argument de celui-ci est que la véritable liberté, selon lui, consiste à agir, non pas en fonction de ce que les autres pensent être bon mais plutôt en son âme et conscience et conformément à ses idéologies, ces propres principes. Selon Socrate c'est seulement en obéissant à la loi et c'est en respectant ce principe moral qu'il se considère comme libre. Socrate ne redoute pas la mort car il croit en la survit de l'âme. C'est d'ailleurs son principal soucis : prendre soin non pas de son corps mais de son âme, en la rendant bonne et juste, c'est-à-dire morale.

Cet exemple nous intéresse en ce qui concerne la question de liberté car :

Il illustre avec Socrate une véritable liberté de pensée (totalement indépendante de l'opinion des autres)

Il permet de se demander s'il n'y a pas aussi un sorte de liberté dans l'obéissance des règles et des lois



I. Une liberté évidente ?

Un acte libre semble supposer deux conditions :

Avoir une volonté libre (être la seule cause de ces actes)

Avoir le choix, différente possibilité d'action



1. L'homme a -t-il une volonté libre ?

On peut définir la liberté comme « pouvoir faire ce que l'on veut «

Pouvoir -> capacité, faculté, force, avantages

Vouloir-> volonté

Contrairement au fait de désirer (même si ces deux idées se rapprochent), la volonté suppose la raison et l'intelligence.

Vouloir quelque chose c'est se fixer un but, une finalité que l'on se représente à atteindre.

Volonté libre : c'est la faculté de se fixer soit même, personnellement ses propres finalités indépendamment de facteurs extérieurs.

(il faut distinguer le fait d'avoir une volonté libre, autonome au contraire d'avoir une volonté déterminé extérieurement, éthéromane)

On peut dire aussi que l'homme à un « libre arbitre «, faculté de se déterminé indépendamment de cause ou influence sa propres volonté.

A priori les objets, les végétaux, les minéraux voir les animaux n'ont pas de libre arbitre. Seule l'espèce humaine aurait une volonté libre. D'où la question l'homme a-t-il un tel pouvoir ?

2. Texte de Thomas D'Aquin, extrait de La Somme Théologique