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La dissertation

Publié le 16/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : La dissertation Ce document contient 3710 mots soit 8 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Méthodologie.

« ~ ~ CONSEILS POUR REUSSIR l'EPREUVE J Les objectifs L'enjeu des conseils méthodologiques qui suivent tourne autour de trois objectifs majeurs: - apprendre à mieux travailler au brouillon, en vue d'ap­ profondir 1] réflexic n et de cultiver la démarche proprement philosophique, y compris dans sa durée; -découvnr que chaque sujet est singulier, c'est-à-dire unique; en foncton de la formulation et des termes employés, chaque sujet pose des problèmes différents, ne ressemble pas à un sujet voisin sur le même thème; -se former à une démarche précise et rigoureuse.

Sans méthode ri culture philosophique, aucune réflexion éclairée et argumentée, logique et rationnelle, ne saurait être éla­ borée (notamment en utilisant avec pertinence les « repères " ainsi que d'autres distinctions conceptuelles du même type vues pendant l'année).

,, ·····Les outils La pratique méthodique de la philosophie passe par des règles que nous allons mettre en valeur dans les étapes qui suivent.

Cela dit, elle passe aussi par l'usage de certains outils, indispensables au développement de vos capacités intellectuelles, et en particulier les repères, appelés plus cou­ ramment distinctions conceptuelles.

La liste qui vous est proposée n'est pas limitative: elle correspond au minimum exigible d'un élève de terminale.

Néanmoins, elle ne vous dispense pas de réfléchir à d'autres distinctions, que vous pourriez d'ailleurs construire vous-même au cours de vos réflexions.

Voici quelque alliés pour vous aider dans cette voie pendant l'année: lit les dictionnaires classiques Ils peuvent vous aioe- à enrichir votre vocabulaire: plus vous connaître2 de mo:s.

mieux vous parviendrez à saisir les nuances et les difficultés mises en jeu.

De surcroît, plus vous parvier1drez à maîtriser le vocabulaire, plus vous saurez pré­ cisément exprimer ce que vous pensez.

Les dictionnaires étymologiques Ils vous indiquent co'llment un mot s'est transformé depuis l'Antiquité, en génèral grecque et latine pour la langue fran­ çaise.

Grâce à l'étymologie, vous découvrirez que la langue a une histoire, et que cette histoire peut vous aider à réflé­ chir sur le >ens des mots et l'évolution des idées.

i!t Les dictionnaires philosophiques Ils vous pe-mettront de comprendre le sens et l'histoire des mots plus spécialement employés par les philosophes.

Pre- nez garde, à ce propos, que les mots n'ont pas le même sens en fonction du contexte et du philosophe qui les utilise.

Ils vous permettront aussi de mieux connaître l'usage de certaines distinctions conceptuelles classiques utilisées voire forgées par les philosophes: par exemple« en acte/en puis­ sance >> (Aristote), « persuader/convaincre >> (Kant), expli­ quer/comprendre (W.

Dilthey).

® Vos cours, les extraits de texte et le travail sur œuvre complète Grâce à eux, vous devez apprendre à construire un raison­ nement argumenté et rigoureux.

Ce sont les meilleurs outils de formation de votre réflexion.

1.

Prendre son temps En philosophie, vous allez vous trouver confronté soit à un sujet de dissertation, souvent formulé à l'aide d'une ques­ tion, soit à un texte écrit par un philosophe.

Dans les deux cas, ne vous précipitez pas pour trouver une réponse, en croyant avoir « tout compris >> immédiatement.

Même si vous disposez de connaissances acquises en cours d'année, méfiez-vous d'un trop grand empressement à répondre.

Il faut éviter « la précipitation et la prévention >> (prévention: préjugés, idées «toutes faites >>, reçues sans examen critique -des parents, de l'école, des médias, etc.- et qui n'ont pas été mûrement réfléchies), comme le souligne Descartes dans le Discours de la méthode.

De nombreux facteurs vont concourir pour vous inciter à l'empressement.

D'abord, la hantise de la notation et l'échéance du baccalauréat, qui favorisent le stress et le sen­ timent d'urgence.

Ensuite, l'importance accordée aujour­ d'hui aux notions d'efficacité et de rentabilité, selon lesquelles il faudrait accumuler un maximum de bénéfices en un minimum de temps.

Enfin, la peur de l'inconnu et/ou de la difficulté, qui nous pousse à combler l'angoisse devant une absence de réponse ou un doute persistant par une réponse toute faite, qui ne nous demande pas d'efforts ni surtout d'affronter l'inquiétant vertige du questionnement.

Il est pourtant essentiel que vous parveniez non seulement à éprouver cette inquiétude, mais surtout à lui laisser une place, à ne pas vous empresser de la faire disparaître.

Elle constitue en effet le moteur de l'interrogation philoso­ phique.

Si nous disposions des réponses définitives à des questions telles que: « Qu'est-ce que la justice ?, Qu'est-ce que la liberté, la vérité ou la mort? >>, alors nous n'aurions. »

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