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LA DéCLARATION DES DROITS DE LA FEMME ARTICLES 11 et 10 explication

Publié le 21/04/2025

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« ARTICLES 10 et 11 : ils abordent le droit d’expression Article 10 La DDHC insistait sur la liberté des « opinions religieuses », poursuivant ainsi le combat des philosophes des Lumières mené contre l’Intolérance.

Mais OGD remplace « religieuses » par « fondamentales » : pour ODG la priorité est que les femmes puissent disposer du droit d’expression dans les domaines les plus essentiels à ses yeux : politique, philosophique et certainement aussi féministe.  liberté d’expression refusée puisqu’elles sont victimes d’une insupportable censure de la part des députés de l’Assemblée eux-mêmes! (elles ne peuvent participer aux débats) la femme a le droit de monter sur l’échafaud ; elle doit avoir également celui de monter à la tribune : Cette formule choc a frappé les mémoires : elle construite sur un PARALLELISME « monter à l’échafaud »/monter à la tribune », mis en valeur avec le point virgule. ODG se détourne ici du genre législatif : elle n’hésite pas à employer un registre proche de l’humour noir, et très provocateur, pour marquer les esprits.

Son raisonnement est simple : Si la femme est l’égale de l’homme dans le châtiment, si elle peut, comme lui, mourir pour ses idées , il est donc normal qu’elle puisse aussi « monter à la Tribune » c’est-à-dire les exprimer publiquement et librement à l’Assemblée. La subordonnée d’hypothèse « pourvu que ses manifestations ne troublent pas l’ordre public établi par la Loi » exprime bien que ODG est attachée à l’ordre, elle fustige le chaos. Mais on peut aussi déceler une certaine ironie: le reproche de « troubler l’ordre public » étant le principal prétexte des hommes pour écarter les femmes de la politique ! Article 11 Cet article réaffirme le droit d’expression pour les femmes.

ODG reprend le même superlatif « un des droits les plus précieux », déjà présent dans la DDHC. Mais avec la subordonnée de cause « puisque cette liberté assure la légitimité des pères envers les enfants », ODG réoriente totalement l’article : elle applique le droit d’expression à la question des enfants naturels (non reconnus), sujet qui lui tient à cœur de par son parcours personnel. ODG veut libérer la parole des femmes : elle veut qu’une femme puisse « dire librement » donc déclarer publiquement, sans se censurer,.... »

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