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La Constitution civile du clergéUne boîte de Pandore.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 La Constitution civile du clergé Une boîte de Pandore Après avoir nationalisé les biens du cler­ gé, aboli les vœux monastiques et fermé un grand nombre de couvents, l'Assem­ blée constituante décida de réorganiser l'Eglise de France, sans toutefois tou­ cher aux questions spirituelles.

Cette Constitution civile du clergé, d'inspira­ tion gallicane, élaborée par un comité, donna lieu à de longues et âpres discus­ sions entre les députés.

Malgré les objections de divers membres de la droi­ te, elle fut votée le 12 juillet 1790.

Elle transformait d'abord les circonscrip­ tions territoriales ecclésiastiques, rame­ nant le nombre des évêchés de 134 à 83.

Mais elle ne se bornait pas à des chan­ gements administratifs.

n était décidé que les évêques seraient désignés par les électeurs du département, les curés par ceux du district, l'investiture canonique étant donnée à l'évêque par le métropo­ litain, au curé par l'évêque.

Interdiction expresse était faite aux prélats de demander une confirmation au pape: celui-ci recevait uniquement l'avis de l'élection.

Evêques et prêtres seraient ré­ munérés par l'Etat, devenant ainsi de simples fonctionnaires.

Face à ce projet de loi, le roi, bouleversé dans sa conscience, passa par toutes les affres de l'indécision.

Finalement, il accorda sa sanction le 24 août 1790, mais en en gardant beaucoup de regrets, sinon de remords.

Quelques mois plus tard, le pape Pie VI condamnait en bloc toute la Constitution civile du clergé (mars 1791 ).

A cette date, le schisme était consommé et les passions religieu­ ses s'ajoutaient aux passions politiques.

12 juillet 1 790 La Constituante avait exigé de tous les prêtres un serment d'obéissance à la Constitution.

Beaucoup le refusèrent (ou se rétractèrent après avoir connu la décision de Rome): on les appela réfrac­ taires ou insermentés, les autres étant nommés constitutionnels ou jureurs.

Au début de 1791, à peu près la moitié du bas clergé avait consenti au serment.

Tous les évêques, sauf sept (dont Talley­ rand), avaient refusé.

Il fallut les rempla­ cer.

Talleyrand fut, au début, le seul à accepter d'investir les nouveaux évêques élus.

Le 24 février 1 791, il consacra les évêques de Quimper et de Soissons; puis Gobe!, évêque de Paris, consacra à son tour 36 évêques.

Le 29 novembre 1791, l'Assemblée législative décréta que les réfractaires seraient tenus pour sus­ pects: les persécutions commençaient contre les catholiques fidèles à Rome.

Elles allaient s'aggraver sous la Conven­ tion, sans épargner l'Eglise constitution­ nelle elle-même lors de l'entreprise de déchristianisation des années 1793- 1794.

Après Thermidor, la Convention accorda la liberté du culte (21 février 1795}, mais le schisme continuait.

Le problème ne fut résolu qu'en 1801, par la signature du Concordat. 2 / 2. »

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