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"La conscience est originairement non pas un "je pense que", mais un "je peux". Merleau-Ponty, Phénoménologie de la perception. Commentez cette citation. ?

Publié le 16/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : "La conscience est originairement non pas un "je pense que", mais un "je peux". Merleau-Ponty, Phénoménologie de la perception. Commentez cette citation. ? Ce document contient 381 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Citation.

« 108451 - "La conscience est originairement non pas un "je pense que", mais un "je peux".

Merleau-Ponty,Phénoménologie de la perception.

Commentez cette citation. Dans cette citation, Merleau-Ponty s'affirme comme le digne héritier du philosophie allemand Husserl.

Pour notrephilosophe français, la conscience n'est pas un simple réceptacle passif d'information mais organise sa perception dumonde.

Prenons un exemple simple, si je vois un rocher là devant moi, cette perception ne m'informe pas seulementde la présence d'un bloc de pierre d'une certaine couleur mais m'informe également de la possibilité pour moi decontourner ou s'escalader ce rocher. Dans la vie quotidienne, dans le travail scientifique, nous avons devant nous des objets et nous avons tendance àoublier qu'il n'y a d'objets que pour un sujet pensant, un sujet d'abord dissimulé justement parce qu'il n'est pas lui-même un objet, qu'il est ce devant quoi il y a des objets.

Le spectacle des objets nous fait oublier ce spectateurinvisible — qui est nous même, qui est la conscience pensante — Et précisément depuis Descartes la fonctionpremière de toute philosophie est de corriger cet oubli, de révéler à.

elle-même cette conscience constituante pourlaquelle et par laquelle il y a des objets. Déjà Husserl parlait d'intentionnalité de la conscience. Toute conscience est conscience de quelque chose.

Tout état de conscience en général est, en lui-même,conscience de quelque chose, quoi qu'il en soit de l'existence réelle de cet objet et quelque abstention que je fasse,dans l'attitude transcendantale qui est mienne, de la position de cette existence et de tous les actes de l'attitudenaturelle C'est ce que Husserl appelle aussi l'intentionnalité, car au fond il n'y a pas de «je pense» qui ne soit en même tempsje pense un quelque chose, c'est-à-dire un objet pensé, un cogitatum.Le mot intentionnalité ne signifie rien d'autre que cette particularité foncière et générale qu'a la conscience d'êtreconscience de quelque chose, de porter, en sa qualité de cogito, son cogitatum en elle-même. Et s'il n'y a de conscience que de conscience de quelque chose, de même il n'y a d'objet que pour une conscience,non pas que ma conscience crée l'objet en le visant (intentionnalité, conscience de), mais parce que cet objet n'ade sens que le sens que je lui donne en le pensant.. »

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