Databac

La conscience ?

Publié le 16/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : La conscience ? Ce document contient 285 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Philosophie.

« Un concept né sur le sol de la philosophie moderne Le terme latin conscientia exprimait originairement le fait d'avoir la connaissance de quelque chose.

Quant au motfrançais «conscience», jusqu'au XVIIe siècle, il fut surtout employé dans un contexte moral.

Il désignait le retourréflexif d'un sujet sur ses propres actions afin de les évaluer et de les juger.

Autrement dit, «conscience» signifiait àpeu près sens moral - comme dans la célèbre formule de Rabelais : «science sans conscience n'est que ruine del'âme».C'est essentiellement avec Descartes (1596-1650) que «conscience» prend une signification nouvelle, et désignedésormais la saisie immédiate de la pensée par elle-même.

Nécessairement, si je pense, je sais que je pense : aussi,écrit Descartes, «par le nom de pensée, j'entends tout ce qui se fait en nous de façon que nous en soyonsconscients, et pour autant que nous en avons conscience» (Principes de la philosophie, I, 9 - 1645). Descartes : «je pense, donc je suis» Qui sait si mes sens ne m'induisent pas en erreur en toute occasion ? Comment suis-je assuré de ne pas rêver alorsmême que j'estime être éveillé ? Et pourquoi un Dieu ne me tromperait-il pas, lorsque je crois percevoir avecévidence que 2 et 3 font 5 ? A ces trois raisons de douter, Descartes ajoute un «pantin méthodologique», qu'ilappelle le Malin génie : il suppose qu'il est constamment trompé par cette sorte de Satan épistémologique.«Qu'il me trompe tant qu'il voudra, écrit Descartes, il ne saurait jamais faire que je ne sois rien, tant que je penseraiêtre quelque chose» (Méditations métaphysiques, 1641).

La conscience d'exister, la certitude de ce que j'existe aumoins comme conscience, constitue ainsi la première vérité de la philosophie cartésienne.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles