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La conscience

Publié le 23/05/2020

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« La conscience est une notion propre à l’homme.Au niveau psychologique , la conscience est cette capacité de se rendre compte de ce qui se passe en soi , par suite , de ce qui se passe hors de soi.

Si je me repose , je perds une grande part de ma conscience et , de ce fait meme , je ne sais plus exactement ce qui se passe hors de moi. Si je suis bien éveillé , au contraire , j’ai l’entière conscience de moi-meme et je percois clairement les faits qui m’entourent.

Cette capacité à faire un retour sur soi , pour étudier ses pensées , ses sentiments s’appelle La conscience de soi.

Avoir une conscience de soi , c’est aussi batir une identité , Kant définit la conscience de soi comme le pouvoir de « posséder le je dans sa représentation » , la conscience de soi définit l’homme.

La conscience de soi désigne et distingue l’homme de l’animal dans son être mais aussi dans sa valeur.

Au niveau moral , la conscience est la capacité de juger par soi-meme du bien et du mal , d’évaluer chacune de ses actions.

Le sujet intègre des valeurs morales, instaurées par la société dans laquelle il vit.

En effet, la conscience permet de se rendre compte de tout , de nous de ce qui nous entourent permettant ainsi de mieux comprendre et de mieux se comprendre , de se définir, cette capacité est inhérente à l’espèce humaine ,c’est dans cette optique que Hegel a écrit « ce qui élève l’homme par rapport à l’animal, c’est qu’il a conscience d’être un animal Ici , on comprend bien le désir de l’auteur de restreindre la possibilité de l’existence d’une conscience uniquement chez l’homme, puisque selon lui , la conscience est la différence fondamentale entre l’homme et l’animal, on peut donc donner une définition de l’homme, c’est-à-dire que tout ce qui n’a pas de conscience n’est pas homme.

Il est donc normal de penser que définir l’homme comme un « être doué d’une conscience » suffit à le caractériser.

En outre, Descartes fut le premier à démontrer que l’homme était pourvu d’une conscience grâce au raisonnement basé sur le doute et son fameux « Cogito ergo sum », impliquant que l’homme pouvait faire des choix, disposait d’un libre arbitre alors q’un animal ne ferait qu’obéir à son instinct, par exemple, l’instinct de survie atteste du fait qu’il fait tout pour continuer à rester en vie, les réactions de l’animal sont donc primaires et dictées par l’instinct sauvage alors qu’un homme peut toujours se servir de son libre arbitre , notamment lors qu’il se suicide il n’obéit en aucun cas à l’instinct de survie.

Cela atteste que l’homme est bien l’unique détenteur d’une conscience permettant ainsi de le définir. Dans la tradition philosophique, depuis Descartes, la conscience est considérée comme constituant l'essence de l'homme.

L'essence, c'est-à-dire: ce qui lui est propre, qu'il est le seul à posséder, et qu'il possède de manière innée, de sorte que l'essence est inséparable de l'existence même de l'être considéré.

Cf.

le cogito et les conclusions qu’en tire Descartes : la substantification de la conscience, la pensée comme essence de l’homme, le dualisme, etc.

On peut aussi évoquer Pascal ici : la pensée est ce qui constitue la dignité de l’homme, ce qui le distingue radicalement de tout ce qui existe.

En ce sens donc la conscience ne définit-elle pas l’homme ? Enfin qui dit dignité dit moralité.

La conscience, comme conscience de soi, n’est-elle pas ce qui fait de l’homme un être moral, capable de se juger ? La morale de l'homme a quelque chose de spécifique, elle s'organise de façon réfléchie.

Ainsi, lorsque l'être humain agit pour la justice, il agit pour quelque chose dont il forme une idée et vers laquelle il peut se tourner avec une intention libre, ce qui est tout à fait différent .On peut donc sans difficulté dire que l'homme est un sujet en un sens différent de l'animal, c'est un sujet moral, capable de former l'idée du Bien et de la respecter.

La première forme de conscience qu’on peut décrire est la conscience spontanée, ou conscience perceptive.

C’est le plus bas degré de conscience.

C’est grâce à elle que le sujet est capable de synthétiser les sensations qu’il a de la réalité et instaure ainsi le rapport au monde du sujet.

En effet, nos organes sensoriels nous permettent uniquement d’avoir des perceptions successives de ce qui nous entoure, alors que la conscience permet de créer des liens entre elles et donc de permettre au sujet de se situer par rapport au monde extérieur, d’y trouver sa place.. »

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