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La conscience

Publié le 22/05/2020

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« Lalande (20è) - " La conscience est la connaissance plus ou moins claire qu’un sujet possède de ses états, de ses pensées et de lui-même.” On admet que la conscience est une forme de connaissance, une connaissance de soi.

Les « pensées » apparaissent comme le contenu principal de la conscience ; "lui-même" renvoie à l'identité et donc à la connaissance de soi. Depuis ses origines, le projet de se connaître soi-même est l’ambition de la philosophie.

Socrate s’est approprié la formule de l’oracle de Delphes : « connais-toi toi-même ».

Puis un philosophe comme Descartes répètera que rien ne se donne à connaître aussi aisément, aussi évidemment que sa propre pensée : l’âme se connaît elle-même avant de connaître le monde.

Mais ce que ces philosophes voulaient dire par « connaissance de soi » s'agissait simplement de définir le propre de l’homme.

Nous sommes avant tout un esprit.

Cette thèse répond à la question "qu'est-ce qu'un homme en général", mais elle ne répond pas à la question "qui suis-je en particulier" en tant qu'individu, en tant que sujet.

Or lorsqu'on se demande "la conscience peut-elle être connue", c'est bien de la conscience individuelle qu'il s'agit, de l'homme en tant qu'individu qui s'interroge naturellement sur ses qualités personnelles, ses sentiments etc...

Donc dans ce sens, qu'est-ce que cela signifie connaître sa conscience, se connaître soi-même ? Cette connaissance est-elle possible, a-t-elle des limites ? Est-ce que la réflexion suffit ? Faut-il plutôt agir, faut-il plutôt se fier aux autres ? Et surtout : n'est-ce pas la quête à jamais inachevée d'une vie ? Finalement, se connaître soi-même reviendrait surtout à connaître les facteurs extérieurs qui nous déterminent en nous laissant l'illusion d'être une conscience individuelle maîtresse d'elle-même.

« Se connaître soi-même » reviendrait-il– comme avait ironisé Socrate - à « savoir qu’on ne sait rien » La conscience peut d’abord être définie par l’intériorité , et l’intériorité par l’ensemble notre vie dite intérieure : pensées, sentiments, passions, émotions, sensations, etc.

Cela suppose un “extérieur”, c’est-à-dire le monde réel par opposition au monde de la conscience.

N’oublions pas que l’adjectif « intérieur » n’est qu’une métaphore, car à l'"intérieur" de nous, il n'y a que des organes !.

En l’occurrence l’ « intériorité » du sujet s’applique au caractère immatériel de la conscience toujours par opposition au monde extérieur, dont fait partie le corps.

D’où cette opposition entre l’âme et le corps.

L’« âme » désigne le principe vivant d’une chose, ce qui anime une chose.

Aristote distinguait encore une âme végétative, et il est absurde d’affirmer que les « animaux » n’ont pas d’âme.

Seulement, il leur manque sans doute l’intellect et, la conscience "moi". D'une façon générale, posséder une identité, c'est d'abord savoir que l'on existe .

Il y a deux vérités immédiates et incontournables que tout être humain sait de lui-même : "Je suis" (être) et "je suis moi !" (être-un).

L’individualité répond à "quoi", "que suis-je?" objectivement, pour les autres.

Un individu, un "soi" Plutôt qu’un « moi » La conscience de ce moi individuel n’est pas évidente.

Elle est le résultat d’un processus d’identification. La première, baptisée « stade du miroir » par le psychologue Henri Wallon, concerne le processus par lequel le jeune enfant, dès l'âge de 6 mois, parvient à la reconnaissance de sa propre image, de sa propre forme corporelle.

Car, aux premiers âges de la vie, l’enfant ne perçoit distinctement que des fragments de son corps, puisque à aucun moment il n’a pu se contempler dans un miroir.

L’animal placé devant un miroir, soit fait mine de ne rien voir soit se comporte agressivement comme s’il était face à un congénère.

En résumé : « je » me vois d’abord tel que je suis vu par l’autre, et en plus je ne me vois pas tel que je suis vraiment.. »

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