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La Conquête de Constantinople de Geoffroi de Villehardouin (Résumé & Analyse)

Publié le 15/05/2020

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« Deux récits complètent la chronique de Villehardouin : le récit de Henri de Valenciennes sur le successeur deBaudoin, l'empereur Henri, et la chronique de Robert de Clari qui, tout en recoupant largement celle de Villehardouin.l'enrichit en ce qu'elle reflète le point de vue du commun de l'armée.

Si le modeste seigneur picard a laissé unemoindre trace dans l'histoire littéraire que le maréchal de Champagne, c'est que sa faconde et le pittoresque de sonrécit contrastent désavantageusement avec la sobriété du Champenois.Les grands chroniqueurs du Moyen Age sont, avec Villehardouin et Joinville (La Vie de Saint Louis) au XIIIe siècle.Froissart (Chroniques) au XIVe siècle et Philippe de Commynes (Mémoires) au XVe siècle. L'épopée de la IVe croisade détournée sur Constantinople, racontée par un acteur et styliste concis.

Geoffroi deVillehardouin, premier prosateur en langue française. Les croisés à ConstantinopleTel est le bruit qui se répand dans l'Occident chrétien en ce début du XIIIe siècle : partis pour la Terre sainte, lescroisés auraient pris possession de Constantinople, alors une ville chrétienne, et placé à la tête de son empire uncomte franc, Baudoin de Flandre.

C'est le récit de ce « détournement » de la IVe croisade, puis de l'enlisement despèlerins à Constantinople, que nous conte Geoffroi de Villehardouin en témoin privilégié, depuis les laborieusesnégociations avec la République de Venise jusqu'à la décision de s'assurer une base arrière à Constantinople.

A lafaveur de révolutions de palais, les Francs prennent possession de la ville et se partagent son empire.

Mais ils n'ontguère le temps de s'installer en leurs fiefs que déjà les Grecs et les Bulgares les harcèlent par d'incessantescampagnes. Villehardouin, premier des chroniqueurs du Moyen AgeLes silences, volontaires, dans le récit de cette triste aventure ont porté le doute sur la sincérité de son auteur.Geoffroi de Villehardouin aurait-il volontairement contribué à détourner les pèlerins de leur but au profit des intérêtscommerciaux de Venise et des intérêts privés de quelques seigneurs ? Il semble qu'il H faille distinguer ici l'hommed'action du chroniqueur.

Personnage probe.

Villehardouin a sans doute défendu de bonne foi l'option qui lui semblaitla plus réaliste : s'assurer le soutien financier et matériel de l'empereur byzantin.

Sincère dans ses actions, il ne l'estplus dans sa chronique puisqu'il tait ce qu'il a sans doute honte d'avouer : le massacre par des chrétiens d'autreschrétiens et le pillage barbare d'une brillante civilisation.

Toutefois, si Villehardouin, pour la postérité, inaugure àjuste titre la lignée des grands chroniqueurs français, il le doit à la noblesse de son style nerveux, précis, concis, quilaisse parler le cœur d'un homme d'honneur, épris de chevalerie et de bravoure, toujours maître de lui maisnéanmoins fasciné par les splendeurs de la capitale byzantine.. »

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