Databac

Kant (1724-1804): L'ART ET LE BEAU : LE JUGEMENT DE GOÛT

Publié le 18/06/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Kant (1724-1804): L'ART ET LE BEAU : LE JUGEMENT DE GOÛT. Ce document contient 2523 mots soit 4 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Philosophie.

« A. Génie et création artistique ? La nature met en certains hommes le don de créer du beau artificiel (artistique). Le beau artistique n'est qu'une espèce dérivée du beau naturel : celui que la nature produit médiatement par l'homme. Le génie est un talent, il ne s'apprend pas. C'est le génie lui-même qui pose les règles de l'art, c'est-à-dire ce qu'il doit être pour que ses beautés soient conformes à la beauté naturelle. ? Le génie, parce qu'il n'a pas de règles, est original ; mais parce que ce qu'il produit a une valeur universelle pour la sensibilité humaine, ses créations sont à chaque fois un exemple pour les artistes qui suivent. Elles forment le goût en l'éveillant et en le développant. B. Art et société ? Le goût est souvent doublé d'un penchant à la sociabilité ; l'homme de goût est enclin à partager ses plaisirs esthétiques, au point de n'en pouvoir parfois jouir qu'en société. Parce que tous les hommes ont le même pouvoir de goût, ils peuvent partager la même satisfaction ; partager ce sentiment, c'est former une société, et c'est même, dit Kant, « le début de la civilisation ». ...»

« Kant (1724-1804) rART ET LE BEAU : LE JUGEMENT DE GOÛT L e s b ea ut és d e l a na tu re s e m bl e n t ê tr e c ré é es in ten tio nne lle­ ment : co mm ent imaginer qu e d e telles c h os e s v ie nn e nt d u hasard ? Tout y convient à not re na tu re ; t ou t y est harm onieu x a ve c not re e sp rit .

Pour tant, le sentiment esthétiq ue n o u s a pp r en d m oi n s su r la n at u re q ue s u r not re n a t ur e . 1 .

Un e a na l y s e du b ea u ~------------------------ --- A.

B e a u , b on , ut il e, a gr é a b l e □ Le beau est un sentiment de satisfaction ; il ne se confond pourtant pas avec l'agréable.

Ce qui est agréable plaît aux sens (odeur de rose); ce qui est beau s'adresse à l'esprit (poème).

Ce qui est agréable à Pierre ne l'est pas à J ea n; personne n'est tenu d'être d'accord sur l'agrément d'une couleur.

Le beau s'impose à t ou s; il est l'objet d'une satisfac­ tion universelle. 111 Le beau est désintéressé: il n'éveille aucun désir, il est pure com­ plaisance dans la contemplation.

Il n'est donc ni l'utile ni le b i en : nous sommes intéressés à l'existence de l'un comme de l'autre.

Si le beau n 'e s t pas Je bien, il en est le symbole: il manifeste en effet que l'homme n'est pas exclusivement conduit par 1 'agrément et l'intérêt, mais qu'il est aussi, jusque dans sa sensibilité, un être désintéressé et libre.

Or, la liberté étant l'indice de la moralité, la sensibilité au beau révèle un être moral. B .

Le g o û t ■ Le goût est la faculté de juger du beau.

Il est universel : lorsque l'on dit d' un homme qu'il a du goût, on reconnaît en lui la faculté infaillible de juger ce qui est beau et ce qui ne l'est pas.

Pourtant, le goût est quelque chose de subjectif, et l'on dit en ce sens : à chacun son goût.

La contra­ diction n'est qu'apparente: en effet, le goût est à la fois universel et subjectif.

Il est ce qui, dans la sensibilité de chacun, est identique à celle de tous.

Nous ne sommes pas tous sensibles au goût du vin, mais nous sommes tous d'accord sur une peinture de bon goût. C.

L a n a tu r e du p hén om èn e de be au ■ Le beau est plus un sentiment en l'homme que la propriété d'une chose.

À l'occasion de la présence d'un certain objet, un certain état d'esprit paraît, résultat plaisant de l'harmonie des facultés de connais­ sance humaine.

Le beau n'est pas quelque chose que l'on comprend, objet d'entendement : on peut trouver beau ce dont on ignore l'usage.

Pourtant, la faculté intellectuelle est éveillée à son occasion. 162 w S éq u en c e 26 • K a n t. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles