Hong Kong (1988-1989)

« Hong Kong 1988-1989 Pour comprimer le nombre croissant de "gens de la mer" arrivant du Vietnam, les autorités de Hong-Kong ont commencé, le 16 juin 1988, à séparer les vrais réfugiés politiques de la grande majorité qui fuit pour des motifs économiques. Ce durcissement a provoqué des critiques acerbes et une grève de la faim parmi les Vietnamiens.

Moins de dix ans avant que la Chine ne recouvre la souveraineté de Hong-Kong, la préoccupation "numéro un" est toutefois restée celle des institutions démocratiques à mettre en place malgré l'opposition de Pékin. L'élément le plus positif enregistré en 1988 a été la vigueur soutenue de l'économie. Le début de 1989 a vu surgir une polémique entourant les immigrants illégaux provenant de la Chine.

Selon des politiciens qui ont vite retenu l'attention de la presse, les Vietnamiens sont mieux traités que les Chinois du continent.

A Canton, à la mi-janvier, les 52 membres du Comité de rédaction de la mini-Constitution (devant s'appliquer en 1997) ont approuvé un projet de loi jugé très peu démocratique.

Le 22 février, le gouverneur sir David Wilson a rencontré Margaret Thatcher alors que plusieurs parlementaires exprimaient des doutes sur la politique du Premier ministre britannique à Hong-Kong.

Le 2 mars, un premier groupe de 75 "gens de la mer" a volontairement regagné le Vietnam.

La fuite de capitaux et de matière grise (45 000 départs en 1988, surtout vers le Canada et l'Australie) soulève de plus en plus d'inquiétudes à Hong-Kong.

Un comité parlementaire britannique s'est rendu sur place en avril pour enquêter sur les attentes de la population locale vis-à-vis de Londres et de Pékin.

Le degré élevé d'autonomie locale, promis par l'accord sino-britannique de 1984, ne se matérialise pas.. »