Guatémala 1998-1999: Effort de modernisation et de démocratisation
Publié le 15/09/2020
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Guatémala 1998-1999: Effort de modernisation et de démocratisation. Ce document contient 854 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.
«
Guatémala 1998-1999
Effort de modernisation et de démocratisation
Depuis la signature, le 29 décembre 1996, d'un Accord de paix ferme et durable
entre le gouvernement et l'Unité révolutionnaire nationale guatémaltèque (URNG),
qui a mis un terme à une guerre civile de trente-six ans, le Guatémala vit au
rythme de la mise en œuvre des mesures prévues.
Le 16 octobre 1998, le Congrès de la République a approuvé les réformes
constitutionnelles prévues par les accords de paix, portant sur 47 articles de
la Constitution.
Effort de modernisation et de démocratisation sans précédent
dans l'histoire du pays, cette réforme concerne cinq grands domaines: la
justice, les forces de sécurité, l'identité et les droits des peuples indigènes,
la séparation des pouvoirs et l'équité sociale.
Le 17 mai 1999, le référendum
organisé pour l'approbation de ces réformes s'est soldé par une double surprise:
le taux de participation n'a atteint que 18,5 % et 55,6 % des votants ont rejeté
le projet.
En mars 1999, toujours dans le cadre des accords de paix, la Commission
d'éclaircissement historique (CEH) divulguait son rapport sur la guerre civile.
Selon celui-ci, l'État serait responsable de 90 % des 200 000 morts provoquées
par la guerre, et la période 1981-1983 aurait été marquée par une volonté
d'extermination de communautés indiennes.
Aucun coupable n'est nommément désigné
mais un débat s'est ouvert sur la possibilité d'engager des procès.
En dépit
d'une loi d'amnistie couvrant les crimes commis durant les combats, les
défenseurs des droits de l'homme ont mis en avant l'argument du génocide contre
les populations indiennes.
Toutefois, la totale paralysie de l'enquête sur
l'assassinat de Mgr Juan José Gerardi (avril 1998), directeur du bureau des
droits de l'homme de l'archevêché de Guatémala, n'a pas inspiré la confiance.
Au plan économique, le désengagement de l'État prévu par les accords de paix
s'est traduit en 1998 par la privatisation de la compagnie nationale assurant la
production et la distribution d'électricité et de la compagnie de téléphone, les
deux entreprises publiques les plus importantes du pays.
A la fin de l'année 1998, le respect des accords de paix était cependant passé
au second plan, la classe politique se préparant pour les élections générales
prévues fin 1999, auxquelles la guérilla devrait, pour la première fois,
participer en tant que parti politique.
La paix n'a toujours pas amélioré les conditions de vie des Guatémaltèques, la
politique économique du gouvernement d'Alvaro Arzu continuait de creuser les
inégalités.
La mise en œuvre du volet fiscal des accords de paix, notamment la
réduction de la part des impôts indirects, socialement injustes, tardait
particulièrement.
La croissance économique a pourtant atteint 4,7 % en 1998
(contre 4,1 % en 1997).
En novembre 1998, les ravages causés par l'ouragan Mitch
ont durement affecté l'économie, entraînant par exemple de fortes hausses de
prix (2,6 % en novembre) et un chômage généralisé dans les zones affectées.
L'inflation annuelle a atteint 7,5 % en 1998..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Turquie (1998-1999): Une année de forts remous
- Tunisie (1998-1999) Climat économique favorable sur fond d'autoritarisme politique
- Turquie (1998-1999) Une année de forts remous
- République tchèque (1998-1999) Un gouvernement fragile
- Tanzanie (1998-1999): Baisse de tension à Zanzibar et avec le Burundi