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Grand Oral sur l'anesthésie

Publié le 04/06/2022

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« Grand oral L’anesthésie joue-t-elle un rôle dans l’apparition de douleurs chroniques post chirurgicales ? Bonjour, aujourd’hui je vais vous parler du rôle de l’anesthésie et particulièrement de son rôle au niveau des douleurs chroniques post chirurgicales. La douleurs chroniques post chirurgicales, autrement appelé DCPC, est une douleur du site opératoire, sans lien avec une complication post opératoire, persistant plus de 2 mois après d’intervention.

En moyenne 20 % de patients souffrant de douleur chronique ont la chirurgie comme cause.

Comme vous l’aurez compris, la DCPC est donc un réel problème de santé publique.

Pour le moment, vous vous demandez sûrement quel est le rapport avec l’anesthésie mais vous comprendrez par la suite.

L’anesthésie correspond à la suppression de sensation.

Elle vise à permettre une procédure médicale qui sans, serait bien trop douloureuse pour le patient.

L’anesthésie peut viser un membre ou une région, c’est l’anesthésie locale, ou l’organisme entier, c’est l’anesthésie générale.

Si l’anesthésie et les DCPC interviennent dans le même domaine, nous allons maintenant chercher à savoir s’il existe un lien entre elles en nous interrogeant sur la problématique suivante ; l’anesthésie joue-t-elle un rôle dans l’apparition de douleurs chroniques post chirurgicales ? Tout d’abord, nous allons expliquer le fonctionnement de l’anesthésie dans notre corps puis nous montrerons que celle-ci peut jouer un rôle ambivalent dans l’apparition de douleurs chroniques après une intervention chirurgicale. Tout d’abord, petite parenthèse historique.

L'anesthésie a été utilisée pour la première fois au cours d'une intervention chirurgicale en 1846.

Le médicament utilisé à cette époque était l'éther.

Aujourd'hui, les anesthésistes utilisent plutôt une combinaison de médicaments comme le propofol et le fentanyl, qui interrompent les voies neuronales pour que vous ne ressentiez pas la douleur et que vous ne vous souveniez pas de l'opération.

Il existe deux types de produits anesthésiques, certains vont faire baisser les neurones excitateurs et d’autres vont renforcer les neurones inhibiteurs.

Les neurones excitateurs sont des neurones qui, lorsqu’ils sont stimulé, s’emballent et envoient des signaux à d’autres neurones pour qu’ils se déclenchent.

Les faire baisser signifie donc moins de signaux indiquant à votre cerveaux que vous avez mal.

Au contraire, les neurones inhibiteurs eux empêchent les autres neurones de générer les signaux électriques véhiculant le message correspondant à la douleur.

De manière générale, dans les deux cas, les médicaments anesthésiant contribue à diminuer le nombre de neurones actifs car les neurones sont les éléments principaux dans la communication nerveuse sensitive. La persistance des douleurs après chirurgie reconnaît un certain nombre de facteurs de risque.

L’anesthésie a pour rôle la prévention des phénomènes adverses liées à la chirurgie et exerce cette fonction pendant l’acte opératoire.

Cependant, il apparaît possible que l’anesthésie joue un rôle préventif dans un premier temps mais dans certaines circonstances un rôle facilitateur.

En effet, elle engendre l’altération de la réponse physiologique à la douleur ainsi que le développement de deux phénomènes : l’hyperalgésie et l’allodynie.

L’hyperalgésie désigne l’augmentation de la sensibilité à la douleur et l’allodynie est l’apparition d’une douleur en réponse à un stimulus non nociceptif, c’est à dire un stimulus qui est incapable de produire une lésion tissulaire.

L’anesthésie peut entraîner des atteintes plus ou moins importantes des fibres cutanées sensitives et. »

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