grand oral L’ONU peut-il combattre le terrorisme ?
Publié le 22/06/2025
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«
L’ONU peut-il combattre le terrorisme ?
Introduction :
Les attentats du 11 septembre 2001 à New-York, ont lancé une véritable
lutte acharnée contre les acteurs et organisations terroristes.
L’ONU et les
organisations qui lui sont reliées, notamment l’Assemblée générale et le Conseil
de sécurité des Nations Unies s’emploient depuis des décennies à lutter contre le
terrorisme.
Ce nouveau moyen de faire la guerre correspond selon l’ONU à un
acte criminel et injustifiable, quel que soit l’auteur, et quels que soient les motifs
-politiques, philosophiques, religieux, raciaux, idéologiques, ou ethniques-.
Ces
actions visent souvent des populations civiles afin de les détruire, les tuer, ou
encore les soumettre.
L’ONU qui est en vigueur depuis 1945 tente donc de
mettre en place des stratégies de destruction de ces organisations mais aussi de
prévention dans les pays touchés par ces actes.
Nous allons donc nous demander si l’Organisation des Nations Unies peut
réellement combattre le terrorisme ou si au contraire, cette nouvelle guerre est
trop incertaine pour permettre une coopération internationale ? Nous allons voir
dans une première partie, les enjeux de la coopération internationale face au
terrorisme, puis nous verrons que cette association présente néanmoins des
limites.
I)
Enjeux de la coopération internationale face au terrorisme
L’ONU joue deux rôles dans la lutte contre le terrorisme : première
fonction : normative (adoption de résolutions pour prévenir et réprimer le
terrorisme) conseil de sécurité, seconde fonction : coercitive (adoption de
sanctions contre les individus et groupes terroristes).
Première fonction : normative par le conseil de sécurité qui a créé au
lendemain des attentats du 11 septembre le COMITE DE CONTRE-TERRORISME.
Dès ce moment, de nombreuses résolutions ont été adoptées par le conseil
visant à lutter contre la menace terroriste de Daech, Al-Qaida et des différents
autres groupes terroristes étrangers (groupe islamiste qui agit par la guerre
sainte : djihad).
Cette politique suppose cependant que les états membres
acceptent de déléguer des questions de sécurité intérieure à une organisation
multilatérale et de se soumettre à celles-ci.
Elles visent à ce que les états
renforcent leurs dispositifs de prévention par rapport au recrutement, à
l’organisation ou encore par rapport au financement des groupes terroristes.
Le
but est également de faire le lien direct entre les états membres de l’ONU, le
conseil de sécurité, l’équipe spéciale contre le terrorisme ou encore le centre des
nations unies pour la lutte contre le terrorisme.
Aussi, la résolution 2178 votée par le conseil de sécurité, a pour but de
renforcer les législations internationales dans le but d’empêcher le départ des
ressortissants nationaux vers les zones de conflits (Moyen-Orient, Afrique du
Nord et Sub-saharienne, Afghanistan, Irak, Syrie…) pour y commettre des actes
terroristes.
La lutte contre le financement permettrait aux organisations
terroristes de limiter leurs actes car en manquant de moyen, les déplacements,
les moyens de recrutements et l’achat d’armes seraient limités.
C’est pourquoi,
la résolution 2253 du conseil de sécurité prévoit une surveillance des
mouvements de fonds suspects et d’une limitation de l’usage de l’argent liquide
en économie.
De plus, l’Assemblée générale a adoptée en 2006, une « stratégie
antiterroriste mondiale » : renforcer la coopération entre les états et les ONG de
lutte contre le terrorisme comme « l’association française des victimes du
terrorisme » créée en 2009.
Elle se divise en 4 piliers : 1) éliminer les conditions
propices au terrorisme, 2) prévenir et combattre le terrorisme, 3) augmenter les
moyens des états et renforcer le rôle de l’ONU, 4) garantir le respect des droits
des hommes et la primauté du droit.
Cette stratégie anti-terroriste est gérée
depuis 2017 par le bureau de la lutte contre le terrorisme.
Celui-ci assure la
coopération internationale en matière de lutte contre le terrorisme et appuie les
état membres dans la mise en œuvre de la Stratégie antiterroriste mondiale.
Enfin, la fonction coercitive vise à attribuer aux organisations terroristes
des sanctions.
De ce fait, des 1999, des sanctions économiques vont avoir
lieues contre Al-Qaida : interdiction de voyages, gel des avoirs, embargo sur les
armes.
Par exemple, l’ONU a établi depuis le 11 septembre 2001, une liste de
personnes, groupes, entités impliquées dans des actes terroristes faisant l’objet
de mesures restrictives.
Cette liste est révisée tous les 6 mois par le Conseil de
Sécurité.
De façon plus locale, l’UE peut appliquer depuis septembre 2016, des
sanctions autonomes contre Daech et Al-Qaida et contre les personnes liées ou
qui les soutiennent.
Cette fonction appelle donc les États à renforcer les mesures
de lutte contre le terrorisme, notamment sur le plan financier.
On voit donc dans cette partie que l’ONU et les membres de l’organisation
internationale mettent depuis une vingtaine d’années des moyens pour limiter les
attaques terroristes, protéger les populations, sanctionner les groupes terroristes
pour leur nuire, et également, d’autres résolutions nous amènent à penser que la
lutte contre le terrorisme est bien en vigueur au sein des questions
intergouvernementales.
Cependant, la coopération ne permet pas aujourd’hui de
détruire ces organisations qui promeuvent une guerre irrégulière, nous allons
donc nous pencher sur les limites de cette coopération.
II)
Limites de cette coopération
L’ONU tente donc de mettre en place des résolutions et des sanctions pour
prévenir et agir face au terrorisme.
Mais, cette lutte est acharnée depuis plus
d’une vingtaine d’années et malgré ces dispositifs, les actions terroristes ne
diminuent pas.
En effet, pour mieux lutter face au terrorisme, il faut comprendre et
analyser les problèmes sociaux (pauvreté, chaos social, absence de démocratie,
mauvaise gouvernance, conflits non-résolus (israélo-palestinien)).
En analysant
ces problèmes sociaux, les états et l’ONU pourront mettre en œuvre des
dispositifs pour lutter contre ces problèmes, ce qui, potentiellement diminuerait
l’émergence du terrorisme.
Deuxièmement, il n’existe pas d’accords sur le type de réactions en
réponse au non-respect ou bien sur la question de savoir qui est autorisé à agir
face au non-respect par le biais de la résolution 1373 qui donne aux états « le
droit naturel de légitime défense, individuelle ou collective, que consacre la
Charte des Nations Unies » et qui insiste sur « la nécessité de lutter par tous les
moyens, conformément à la Charte des Nations Unies, contre les menaces à la
́ internationales que font peser les actes de terrorisme ».
paix et à la sécurité
Également, les grandes puissances comme les USA ou encore la Russie, ne
souhaitent pas léguer la sécurité intérieure du pays, à une organisation
multilatérale.
Les Etats-Unis et la Russie ont été les plus précis sur ce point,
lorsqu’ils ont affirmé que le Conseil de sécurité de l’ONU n’a
pas un droit exclusif de déterminer une politique sur ce problème.
De cette
manière, Washington et Moscou ont....
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