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Géorgie (1998-1999): L'actualité de la question abkhaze

Publié le 15/09/2020

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« Géorgie 1998-1999 L'actualité de la question abkhaze Le sommet maintes fois annoncé entre Édouard Chevardnadzé, le président géorgien, et Vladislas Ardzinba, son homologue de la "république autonome d'Abkhazie", ne s'est pas tenu.

Réunions bilatérales, tentatives de médiation de la CEI (Communauté des États indépendants), de la Russie ou de l'OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) ont été vaines. "Terroristes" pour le président géorgien, "patriotes" pour le "ministre d'État", les "partisans" ont pris pour cibles policiers et officiels abkhazes. Le 27 janvier 1999, le Conseil de l'Europe intégrait la Géorgie sous conditions: réforme légale, adoption d'un cadre fédéral pour l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud, droit au retour des 300 000 Turcs meskhètes, l'un des "peuples punis" déportés par Staline en 1944.

Les revendications des autonomies et des minorités ne se sont pas apaisées.

La République autonome d'Adjarie a continué à contester l'autorité de Tbilissi.

Son président, Aslan Abachidzé, a tenté de constituer un front de tous les régionalismes, en particulier avec les Arméniens de Djavakhétie, tout en apparaissant comme une alternative crédible à É. Chevardnadzé.

Le 19 octobre 1998, le colonel Akaki Eliava, un partisan de l'ancien président Zviad Gamsakhourdia, avait tenté d'organiser un soulèvement. Le lendemain, il fuyait vers la Mingrélie, région d'origine de Z.

Gamsakhourdia. Début décembre 1998, le lari, victime de la crise russe, avait perdu 25 % de sa valeur ; fin avril 1999, la chute atteignait 75 % (1 dollar = 2,15 laris début mai).

Le budget 1999, marqué par l'austérité, a été adopté début mars sous la pression du FMI.

Fonctionnaires, militaires et policiers cumulent des mois de traitements impayés, accentuant une corruption devenue endémique.

Au printemps 1999, dans la capitale, 7 personnes sur 10 vivaient en dessous du seuil de pauvreté. Les élections locales du 15 novembre 1998 ont été marquées par une faible participation (un peu plus du tiers des inscrits).

L'Union des citoyens, au pouvoir, a reculé sous la pression des formations populistes, Parti du travail et Parti socialiste.

Alors que les partis préparaient les législatives de l'automne 1999, man œuvres et regroupements se sont multipliés dans un paysage politique chaotique.

L'inauguration du terminal pétrolier de Supsa, sur la mer Noire, par les présidents azerbaïdjanais, géorgien et ukrainien, le 17 avril 1999, a apporté une lueur d'espoir.

Beaucoup ont voulu y voir le symbole d'une ouverture économique et politique permettant au pays de se dégager de la pression russe.

Alors que les gardes-frontières russes quittaient graduellement la Géorgie, les frappes de l'OTAN (Organisation du traité de l'Atlantique nord) en Serbie ont fait espérer à certains la fin de l'indifférence occidentale à l'égard de la question abkhaze.. »

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