Frédéric BAZILLE:RÉUNION DE FAMILLE (ANALYSE DU TABLEAU).
Publié le 17/05/2020
                             
                        
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RÉUNION 	DE 	FAMILLE 	
Bazille est 	un 	des 	premiers 	peintres  français 	à 	brosser des 	portraits 	de 	
groupe 	en plein  air.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Cette 	«Réunion 	de 	famille» 	en est 	un 	des 	plus 	
réussis.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Chaque  été, 	le 	peintre  fait poser 	les 	membres 	
de 	sa 	famille 	dans 	la 	propriété 	familiale 	de 	
Méric	, dans 	le 	Languedoc .
                                                            
                                                                                
                                                                    Avant 	de 	réaliser 	
son 	célèbre 	portrait , 	il fait deux  esquisses, 
dont  une étude  au fusain 
et 	au crayon  noir, 
où 	
les 	personnages  sont 	flus 	tassés 	les 	uns 	
contre 	les 	autres.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Lorsqu	'i  brosse 	l' immense 
tableau, 	
il aère  nettement 	la 	scène , tout 	en 	lui 	
gardant 	son 	intimité .
                                                            
                                                                                
                                                                    	Sous 	le 	grand  marron
nier 	
de 	la 	terrasse, 	on 	distingue  de gauche 	à 	
droite 	le 	peintre 	lui-même, 	son 	oncle 	M.
                                                            
                                                                                
                                                                    	des 
Hours, 	
sa 	mère 	et 	son 	père, 	sa 	cousine 	Pau	
line 	et 	son 	mari 	M.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Teulon , 	sa 	tante 	Mme 	des 
Hours  et 	
sa 	fille 	Thérèse , 	son 	frère 	Marc 	et 	sa 	
femme,  avec 	son 	autre cousine 	Camille.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
L'ŒUVRE 
Bazille 	a 	voulu 	très 	tôt mettre 	en 	scène  des 
personnages 	
en 	plein 	air , afin 	de 	leur 	donner 	
l'éclat 	de 	la 	vie.
                                                            
                                                                                
                                                                     C'était  pourtant  impensable 	
à 	~époque.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Ce 	choix favorise  une peinture 	
plus  claire 	et 	plus  lumineuse, 	et donne  une 
spontanéité 	
nouvelle 	au  portrait 	de 	groupe.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
Loin 	de 	constituer 	un 	cadre 	accessoire, 	la 	
nature  devient 	un 	milieu 	dans 	lequel 	les 	per-
Avant 	
de 	brosser 	sa 	grande 	toile,  Bazille 	fit des 	études 	pour 	placer 	ses 	personnages	.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
Frédéric 	BAZILLE 	1841-1870 	
• Réunion 	de 	famille 	
• Huile 	sur 	toile 152 cm x 	230 	cm 	
• Signé 	et 	daté 	bord 	gauche 	«F.
                                                            
                                                                        
                                                                    	Bazille , 1867 	» 	
• Peint 	en  1867,  retouché 	en 	1869 	
• Localisation  : 	Paris	, musée 	d'Orsay 	
• Expositions  :Paris, 1868, 	1910, 	1923, 	1960; 	Montpellier , 1927,  1941; 
Bordeaux,  1974; Chicago,  1978 	
sonnages 	évoluent 	facilement.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Le 	peintre 	
s'intéresse  aussi 	de 	près aux variations 	de 	
l'éclairage .
                                                            
                                                                                
                                                                    	Certains visages sont exposés 	en 	
pleine  lumière, 	d'autres  légèrement 	à 	contre
iour.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
Tournés 	vers 	un 	nouveau 	venu 	situé 	hors 	
champ, 	ils  révèlent  la 	curiosité  ou 	l'étonne	
ment.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Les 	femmes 	se 	caractérisent 	par 	une 
grâce  discrète, 	
les 	hommes  par 	une 	dignité 	un 	
peu austère.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Mais 	chaque 	personnage  est 
doté  d'un tempérament  particulier, qui donne 
au 	
tableau 	une 	force  maiestueuse .
                                                            
                                                                                
                                                                    	
«On 	a ici 	le 	mystère  d'une  race, 	celui 	d'un 	
groupe 	humain  et des  figures  qui 	en 	sont 	les 	
membres .
                                                            
                                                                                
                                                                    Ce 	groupe 	existe  comme  une 	per	
sonne, 	fait 	bloc 	avec 	le 	paysage	, comme 	
l'arbre 	central 	et  séculaire  qui rassemble 	les 	
gens 	sous 	son 	toit », 	commente  fort iustement 	
Louis 	Gillet.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
L'HISTOIRE 
Ce 	portrait 	est 	longtemps 	resté 	dans 	la 	famille 	
de 	l'artiste.
                                                            
                                                                                
                                                                     Donné 	par 	son frère 	Marc 	au 
musée  du Luxembourg  en 	
1905, 	il a été 
transféré 	
au 	Louvre	,  puis  au 	musée 	du 	Jeu 	de 	
paume,  avant d'être  exposé 	à Orsay.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
LA 	COTE 	Mort 	au 	combat 	à 29  ans 	pendant 	la 	
guerre 	de 	1870, 	Bazille 	n'a 	pas  eu le temps 
de  réaliser 	
un 	œuvre 	conséquent.
                                                            
                                                                                
                                                                    	n est 
donc 	
rare 	que  ses tableaux  passent en 
vente  publique.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
Une 	toile de 1865, 	Saint	
Sauveur, 	a tout 	de même 	atteint 	1,8  million 
de  francs 	
au 	cours 	d'une 	vente  aux 
enchères  à Paris,  en 1989..
                                                                                                                    »
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