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Frédéric BAZILLE:NÉGRESSE AUX PIVOINES (ANALYSE DU TABLEAU).

Publié le 17/05/2020

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« Frédéric BAZILLE NÉGRESSE AUX PIVOINES Quelques mois avant sa disparition prématurée pendant la guerre de 1870, Bazille brosse ce portrait de «Négresse aux pivoines».

Il retrouve à cette occasion un des modèles de «La Toilette», qu'il immortalisera dans une «Deuxième Négresse aux pivoines».

Dès le début de la guerre de 1870, Bazil le n'hésite pas à s'engager dans un régiment de zouaves, ma l gré les protestations de ses amis Monet, Renoir et Pissarro .

Son geste est d'au­ tant plus admirable que son père a réussi à le faire remplacer au front.

Il sera tué au combat à Beaune-la-Rolande (Loiret) le 28 novem­ bre 1870.

Sa fin brutale brise une œuvre riche et promet­ teuse et une vie fondée sur la fraternité et la générosité.

l'ŒUVRE «J'aimerais restituer à chaque objet son poids et son volume, et ne pas seulement peindre l'apparence des choses », disait Bazille.

Contrairement à Monet ou à Renoir , qui suggè­ rent le caractère fugitif de la vie, il cherche à recréer la réa lité dans ce qu ' elle a de plus so­ lide.

Laissant de côté les gestes rapides ou fugaces , il choi sit de croquer son modèle au moment où elle pique une fleur dans un vase.

Ce geste lent lui permet de restituer avec une précision rare ses mains fines et gracieuses .

Son œil perçant étudie les plis de sa robe et du foulard noué sur sa tête , les pétales soyeux des fleurs et les motifs minutieu x du vase.

En revanche , il dissimule en partie le visage du modèle dans l'ombre.

Seule concession aux effets lumineux déià chers à ses amis peintres: une touche de lumière sur le vase.

LA COTE La plupart des œuvres de Bazille (qui en peignit peu ...

et pour cause !) se trouvent dans des musées - entre autres au musée Fabre, à Montpellier -ou des collections particulières.

Aucune huile de l'artiste n'a été vendue aux enchères en 1990, 1991 ou 1992.

Une toile de 1865, Saint-Sauveur, a été adjugée 1,8 million de francs français (330 000 dollars) dans une vente publique à Paris, en 1989.

Jean-Frédéric BAZILLE 1841-1870 • Négresse aux pivoines • Huile sur toile 60 cm x 75 cm • Signé et daté en bas, à gauche, « F.

Bazille 1870 » • Peint en 1870 • Localisation : Montpellier, musée Fabre • Expositions: Paris, 1910, 1931, 1939; Saint-Pétersbourg, 1911; Montpellier, 1927,1941,1959; Bordeaux, 1974; Chicago, 1978 Les tons blanc et vermillon de la robe et des pivo i nes créent un contraste sais issant avec le fond noir et la carnation du modèle , pour don­ ner une œuvre d' un grand class ic isme.

On ne peut s'empêcher de penser aux bouquets de Fantin-Latour , qui immortalisa Bazille dans son célèbre Atelier aux Batignolles.

LA CRITIQUE Çomme il le fit pour Manet, Renoir et Pissarro , Emile Zola prit la défense de Bazille , totale­ ment méconnu du public à sa mort.

L'écrivain loua notamment ses œuvres reléguées «au dépotoir » pendant le Salon de 1 868.

Elles témoignent d '« un vif amour de la vérité », écrit-il.

C'est dans la Toilette , qui fit scandale , que Bazille fit poser pour la première fois la « négresse aux pivoines ».. »

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