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fiche lecture: Corridors du quotidien de Paul Fustier

Publié le 18/05/2020

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« PAGE 1 DE 9 fiche lecture corridors du quotidien 23 avr.

2014 2148Mots Présentation du texte Dans son ouvrage les « corridors du quotidien » Paul Fustier évoque le thème de l’accompagnement lors de la vie quotidienne dite « ordinaire » dans les institutions.

Il tente d’apporter des réflexions sur les significations que peuvent prendre les dispositifs que les institutions, mais aussi sur les pratiques que les professionnels mettent en place pour les personnes accueillies.

Paul Fustier tend à montrer que la banalité dont fait preuve le quotidien en institution aide les usagers à mieux accepter les relations et l’accompagnement.

A travers cet ouvrage l’auteur cherche à trouver un sens à ce mode d’accompagnement et de savoir de quelle façon cela peut influencer des changements psychologiques chez les personnes. Dans les trois premiers chapitres, Paul Fustier questionne le sens de l’accompagnement pour les personnes qui sont accueillies dans ses institutions.

Le quatrième chapitre est une conclusion des trois premiers.

Dans le cinquième chapitre, Paul Fustier présente le point de vue de BLEGER qui vient compléter son développement.

Les cinq derniers chapitres sont des éléments complémentaires, formant un tout et proposant un nouvel angle du thème Chapitre 1 Dans ce premier chapitre Paul Fustier exprime que la conception de l’aide est un vide.

Il explique que si le vide est comblé la souffrance disparait. L’éducateur a alors un but de réparation, en comblant d’amour l’enfant carencé.

L’auteur explique ces notions grâce aux concepts de Winnicott et de la « mère suffisamment bonne ».Fustier retrouve des effets de ce phénomène qu’il nomme « théorie spontanée »Il débute de la relation mère/enfant dont l’enfant a été privé.

Il considère que l’institution a pour objectifs de mettre en place une relation substitutive à ce manque, en répondant parfaitement aux besoins de l’enfant.

L’enfant qui a subi une rupture brutale du lien mère/enfant espère trouver illusoirement une personne extérieure, à qui il renvoie une projection de mère dévoué, qui pourrait lui apporter cette dévotion maternelle qui lui a manqué. Chapitre 2 Dans ce chapitre Paul Fustier s’appuie sur le point de vue de Freud qui s’oppose à la prise en charge en institution.

Il parle d’une réponse « en creux » qui est faite aux personnes en souffrances et qui favorise les phénomènes de transfert dans la prise en charge.

L’éducateur s’inscrit dans le modèle institutionnel en partageant tous les temps du quotidien que Paul Fustier appelle la « zone institutionnelles d’étayage ».

Les interactions qu’offre l’institution induisent « une relation d’étayage forcé ».

L’enfant entretien une relation qui substitue à celles vécues autrefois avec la mère nourricière.

L’institution est dans une dynamique de don. Selon Paul Fustier il n’y a pas de contre modèle à l’institution du manque à combler, mais des modifications pourraient être possibles, pour faire évoluer le sens de la prise en charge.

Le soignant représente, pour l’enfant, l’espoir de retrouver la mère dévoué.

Le soignant prit par ces pulsions narcissiques pensera être investit de cette mission.

Pourtant, avec toute la bonne volonté, cet espoir est toujours déçu, ce qui engendre de la haine de l’enfant.

L’éducateur devra essuyer un échec narcissique, il devra également l’accepter et le comprendre.

Dans le but de réussir la prise en charge, il est important de prendre en compte l’échec dans le deuil de la mère dévoué.

L’éducateur doit instaurer dans le quotidien une relation transitionnelle comme un « trouvé-créé » qui permet à l’enfant de faire le deuil de l’illusion.

Pour favoriser la prise en charge l’éducateur doit s’éloigner des incitations de l’institution, et accepter les projections d’amour, comme de haine.

Cette acceptation fait écho au concept de « médium malléable » de Milner et Roussillon.. »

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