Faudrait-il souhaiter ne pas avoir de conscience ?

« « Faudrait-il souhaiter ne pas avoir de conscience ? » Plan détaillé : I – La conscience est réaction A) La conscience me permet de me rendre compte que j’existe - « Je pense donc je suis », cette célèbre citation de Descartes montre qu’en pensant, et qu’en étant CONSCIENT qu’il pense, l’Homme réalise alors qu’il existe -Il ne sait pas exactement ce qu’il est -Il ne se connaît pas parfaitement et sait finalement peu de choses sur lui même -Mais il sait au moins qu’il existe, qu’il possède cet esprit qui lui permet la pensée : il a CONSCIENCE DE LUI MÊME. B)La conscience me permet d’apprendre à remettre en question -Elle fait de moi un être qui n’est pas totalement naïf puisqu’elle créé le doute -Or le doute est la remise en question de différentes vérités qui nous paraissent pourtant être fondamentales: premièrement, les vérités des sens, c’est à dire de ce qu’il existe de naturel en nous.

Selon Descartes, il faut s’en méfier car comme beaucoup d’autres choses, les sens sont trompeurs.

-Il s’agit en fait d’inscrire dans sa mémoire tout ce qui m’a trompé dans le passé pour apprendre à m’en méfier dans le futur, et ne plus être trompé.

-La remise en question est donc essentielle pour fonder ses propres vérités.

En fondant ses propres vérité, l’Homme devient plus confiant, plus serein pour affronter le monde. II – Que serait l’Homme sans conscience ? A) pas de refoulement des pulsions instinctives -L’Homme ne s’en rend pas compte DIRECTEMENT mais il possède de nombreuses pulsions instinctives, animales (exemple du désir sexuel) -La plupart de ces pulsions sont incompatibles avec la vie en société puisque pour bâtir la société humaine, il a fallu refouler toutes ces pulsions -Toutes ces pulsions font partie de l’inconscient = tout ce qui n’accède PAS à la conscience -La conscience est en fait celle qui permet de REFOULER tout ces désirs qui sont inavouables et synonyme de malaise pour un humain qui vit en société -il faut noter que ces désirs ne sont pas supprimés, puisqu’il s’expriment par d’autres moyens que celui de la conscience, mais elle permet justement de ne pas voir leur nature directe, de les masquer, de les transformer un peu B) pas d’être de culture, d’arts -ainsi, ces désirs vont s’exprimer par des occupations qui sont elles, socialement acceptables : l’élévation de l’esprit par la culture, l’art (danse, musique) - des occupations qui ne sont finalement pas vitales, qui contrent ces pulsions naturelles de par leur aspect social - elles font de l’Homme un être unique et rendent la vie plus agréable, plus douce, moins animale -sans la conscience, les pulsions naturelles prendraient le dessus et la vie en société ainsi que la culture ne pourraient exister -de plus (cf l’allégorie de la caverne, Platon), sans conscience ni de lui-même, ni du monde extérieur, l’Homme reste dans l’ignorance, sans jamais découvrir.

Bien sûr, ce n’est pas quelque. »