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exposer et discuter les principaux arguments du déterminisme ?

Publié le 15/05/2020

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« INTRODUCTION Le déterminisme est un décalage de modalité qui consiste à réduire à la nécessité a) toutes les formes del'existence, par exemple les phénomènes physico-chimiques.

Il postule donc que ce qui arrive ne pouvait pasne pas arriver ; c'est ce que Cl.

Bernard appelle « croire à la science » b) et même, dans tel système comme lepanlogisme Hégélien », qu'on peut appeler un déterminisme de second degré, que le possible (le rationnel) estcoextensif au réel, ne le déborde pas comme le croyait par exemple Leibniz c) on ne discutera ici que ledéterminisme du premier degré qui met en péril non seulement les idées confuses de hasard et de miracle, maisencore l'hypothèse essentielle de la vie morale : la liberté. I — PHÉNOMÈNES ET NOUMÈNESA) - Un premier argument du déterminisme est qu'il s'applique â tous lesphénomènes parce qu'il constitue une exigence à priori de touteexpérience.

De là: a) l'idée de la conservation de l'énergie qui dansl'application a subi des retouches, mais qui est très antérieure à lafondation expérimentale de la thermodynamique (Joule) b) l'idée plusgénérale encore, catégorie aux yeux de Kant, de la causalité qui inspiraitconfusément au « fatalisme », forme ancienne du déterminisme, saconception d'une prédétermination universelle et domine tout effort deraison, l'analyse psychologique aussi bien que la synthèse scientifique(motivation intégrale des actes ou déterminisme psychologique). B) — Mais on peut inférer précisément de cette constance de l'exigencedéterministe a) qu'il n'est qu'une interprétation humaine de la réalité:aussi bien quand nous cherchons à atteindre celle-ci en dépassantl'expérience conditionnée, nous tombons dans des « antinomies » (Kant)dont les dièses affirment et dont les antithèses nient la possibilité decommencements absolus — b) que la liberté reste possible dans l'ordredes noumènes non soumis aux conditions de l'expérience et particulier aumorcellement de la succession temporelle c) que le postulat moral estdès lors compatible avec l'hypothèse scientifique. II — PHÉNOMÈNES ET LOIS A) — Mais, rétorque le déterminisme, l'idée de loi repose au contraire sur son postulat même en morale : lesage agirait selon des « représentations de lois » avec la même rigueur que 'la nature physique selon des loistout court (ex.

: déterminisme rationnel des Stoïciens).B) — A moins, répliquent à la suite de Boutroux, un grand nombre de penseurs contemporains, que a) la rigueurabstraite des lois naturelles ne soit obtenue qu'en négligeant certains facteurs et n'ait de valeur pratiquementsuffisante qu'entre certaines limites, par exemple de température (loi de Mariotte) b) la nécessité ne présentedivers ordres irréductibles si bien que l'approximation deviendrait grossièrement insuffisante pour lesphénomènes compliqués de la vie organique et mentale c) inversement la contingence ne se retrouve auxstades très avancés de l'analyse : la physique corpusculaire résout les corps en éléments tels qu'on n'en peutdéterminer que la position sans la vitesse ou la vitesse sans la position (de Broglie) ce qui autoriserait unesorte de retour à la théorie décriée du « clinamen » épicurien, compatible seulement avec un « déterminismestatistique ». III — PHÉNOMÈNES ET PHÉNOMÈNES A) — Pourtant, reprend le déterminisme, à l'échelle normale de notre expérience sensible a) les lois dignes dece nom (ex.

: chute des corps, réflexion, courants électriques) sont rigoureuses.

L'indétermination des autresne tient qu'à notre ignorance.B) — C'est tout l'inverse, répliquerait un bergsonien.: a) les philosophes de la contingence ont raison desoustraire tous les phénomènes au déterminisme b) toutefois celui-ci répond à nos besoins pratiques c'est-à-dire à notre action sur la matière et la matière s'y prête suffisamment pour ce dessein, tandis qu'il échoueradicalement dans l'ordre vital et mental.

Il y a donc un véritable « seuil » dans la prétendue continuité desphénomènes et c'est l'ordre spirituel qui éclaire l'ordre matériel, non l'inverse. CONCLUSIONOn ne peut actuellement ni résoudre le problème ni même se prononcer sur la,possibilité d'une solution.

Mais ledéterminisme apparaît de moins en moins comme un postulat inévitable de la science, C'est une constructionprovisoire de l'esprit, et très aérée.. »

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