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Explication de texte Nietzche et la conscience - Le Gai Savoir

Publié le 05/03/2024

Extrait du document

« Nietzsche un philosophe du 20e siècle écrit un ouvrage nommé le Gai savoir, dans lequel il tente de cerner le caractère humain.

Dans l’extrait que nous étudions, il se penche sur le rôle de la conscience, il la qualifie d’évolution « la plus tardive de la vie organique ».

Nietzche rement en question le fait que la conscience soit considérée comme une partie stable et infaillible de l’individus.

Une partie de nous que l’on considère comprise, connue.

Or pour Nietzsche c’est tout l’inverse.

Dans cet extrait il nous invite donc à réfléchir sur la nature de la conscience humaine mais aussi de l’importance de l’instinct pour notre survie. Tout d’abord Nietzche nous explique que la conscience est la dernière chose créée en nous et que c’est donc la partie de l’organisme « la plus inachevée et la plus impuissante ».

C’est-à-dire que contrairement à ce que beaucoup pensent elle n’est pas parfaite et comporte de nombreuses failles.

Le problème est que l’on pense la connaitre, on fait donc de réelles erreurs de jugement à son sujet.

Et par une phrase plutôt provoquante « qui font qu’un animal, un homme s’effondre plus tôt que la nécessité ne l’exigeait » Nietzsche nous dit que ces erreurs de jugement à propos de la conscience pourraient nous tuer.

Mais des outils sont là en nous pour essayer de nous protéger. En effet, Nietzche nous parle de l’instinct qui est pour lui un outil de « régulation » qui nous permet de faire face à la conscience.

La conscience qu’il décrit par des « jugements à l’envers », des « délires les yeux ouverts » car pour lui notre conscience repose sur nos jugements, nos préjugés mais aussi nos croyances, que des choses qui sont très subjectives et qui la rendent donc incertaine et parfois dangereuse.

C’est pour cela que l’instinct est présent, pour nous protéger et protéger l’humanité selon Nietzche. Il poursuit en prenant l’exemple d’une fonction qui doit être « formée et mûre » sinon elle représente un danger.

Pour la conscience c’est la même chose ainsi avant d’espérer être considérée comme stable il faut la « tyrannisée » c’est-à-dire la tester, lui faire vivre un grand nombre d’expériences pour qu’elle ne soit plus un danger pour nous.

Et encore une fois il critique la.... »

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