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Explication de texte Essai sur l’entendement humain, Locke

Publié le 17/05/2020

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« Explication de texte Essai sur l’entendement humain, Locke Dans son Essai sur l’entendement humain , livre II, chapitre 27, Locke traite de l’unité de la personne.

Ayant préalablement défini dans le chapitre 9 que la personne est « un être pensant et intelligent, doué de raison et de réflexion, et qui peut se considérer soi-même comme soi-même, une même chose pensante en différents temps et lieux », il cherche à savoir ce qui établit l’unité d’une même personne, ce qui fait qu’elle se sent être elle-même.

Lorsque l’on parle de l'identité d’un homme, il s'agit donc de savoir si cet homme est identique à lui-même, s’il est le même que lui-même (c’est le principe d’identité) : une chose ne peut dans le même temps être à la fois elle-même et une autre.

Qu’est-ce qui constitue une personne et la rend unique, au-delà de son unité biologique ? Est-ce une unique substance nous constituant, telle que l’âme, qui pousserait l’homme à se sentir comme étant « soi-même » ? C’est à cette question que Locke répond, en affirmant une thèse qui s’éloigne des positions moniste et dualiste d’alors : selon lui, l’existence d’une seule et même substance immatérielle est improbable, car insuffisante, pour façonner un homme unique.

Ce serait la conscience qui rendrait un homme unique.

Locke développe sa thèse en deux temps.

D’abord, il remet en cause l’unicité de la substance immatérielle, qui ne suffit pas, selon lui, à expliquer l’unité de la personne et montre que c’est la conscience qui fait l’identité personnelle (lignes 1 à 6).

Puis, il explique l’importance de la mémoire dans la construction de cette identité personnelle.

Tout d’abord, Locke explique que c’est une substance dissociée de l’âme qui explique l’unité de la personne : la conscience. Dans un premier temps, Locke considère comme évident qu’une seule et même substance immatérielle, telle que l’âme, ne suffit pas pour expliquer l’unicité de la personne.

Il faut savoir que l’âme est l’organe de la pensée de l’homme, qui lui permet de ressentir des émotions.

C’est l’esprit qui anime le corps au point de lui donner le pouvoir d’exprimer la pensée, les sentiments, etc.

C’est sur elle que, dans la religion, se fonde la croyance en l’immortalité.

Or Locke remet en cause l’unité de cette âme ou de cette « substance » pour expliquer ce qui rend un homme unique, tout au long de son existence.

En effet, comment le simple fait de penser, ou de ressentir des émotions, fait qu’un homme se sent être le même soi d’un bout à l’autre de sa vie ? L’âme ne suffit pas à expliquer l’identité personnelle d’un seul et même homme.

On pourrait en effet penser que la pensée se constitue d’éléments disparates, successifs, sans liens les uns par rapport aux autres.

On ressent un sentiment, puis un autre, et ainsi de suite...

Mais alors comment des éléments si dépourvus de continuité pourraient ils faire que l’on se sent être la même personne tout au long de sa vie ? De cette façon, Locke explique qu’il doit exister une autre substance qui, conjointement à l’âme participe à l’unité de la personne.

La personne ne suppose donc pas un « être » caché au-delà des apparences, comme par exemple une âme, qui servirait à unifier tout ce qui nous modifie au cours de notre existence.

Locke va alors annoncer une thèse nouvelle, qui va en quelque sorte contre la religion, puisque l’âme y est vue comme le principe spirituel immortel et éternel qui représente l’homme (un homme unique) ; or, Locke refuse de définir l’homme seulement par son âme.

Dans l’au-delà, l’homme ne serait donc pas le même du point de vue de sa substance.

Est-ce à. »

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