Commentaire essai sur l'entendement humain de Locke: livre 2 chap paragraphe 9

« Commentaire de texte Au XVIIéme siècle, un débat oppose les empiristes et les rationalistes autour de la question de la perception. Ce débat prend sa source dans une expérience de pensée imaginée par un savant et politicien irlandais William Molyneux, qui sera publié à partir de la deuxième édition de l’essai sur l’entendement humain de John Locke. Cette expérience met en scène un aveugle ayant été accoutumé à identifier les objets par le toucher, qui recouvrerait la vue et se trouverait en face d’un cube et d’une sphère assez loin de lui pour qu’il ne puisse pas les saisir. La question qui animera le débat serra de savoir si oui ou non cet homme serra capable d’identifier la sphère et le cube par son nouveau sens, la vue ! John Locke répondra par la négative à cette question, puisque pour lui percevoir par la vue est le fruit d’un apprentissage qui fait défaut à l’homme du problème. En effet John Locke prétend dans le paragraphe précédent celui commenté maintenant que l’homme ignorant de cet apprentissage de la vue, ne verrait qu’un « cercle plat diversement ombragé »(Essay, II, chap, IX, § 8), pourtant, nous, « homme fait » comme dirait Locke, n’avons pas conscience de fournir un effort ayant nécessité un tel apprentissage lorsque nous voyons une sphère, un cube, ou tout autre objet tridimensionnel ce qui pour Locke est du au fait que nous n’y prêtons tout simplement plus attention par habitude. Pour aprécié la thèse de Locke, il nous faut donc comprendre comment la perception est capable d’altérer ce qui est senti effectivement sans effort de la conscience ? L’auteur nous décriras dans un premier temps la manière dont il conçoit la perception ce qui l’amèneras a introduire la notion de jugement, il se focalisera ensuite sur la perception visuel, afin de montrer par un exemple pratique de perception quel rôle joue le jugement dans le système perceptif, cependant l’introduction du jugement dans le système perceptif. »