Exercice commentaire linéaire texte de Louis-Ferdinand Céline intitulé Voyage au bout de la nuit.

« Nom :PrŽnom :Date :DURƒE : 2HAucun autre document nÕest autorisŽPrŽsentation de lÕextrait : -Cet extrait est tirŽ du tout premier roman de Louis-Ferdinand CŽline intitulŽ Voyage au bout de la nuit.-Le roman fut publiŽ en 1932.-Avec ce livre, l'auteur obtient le prix Renaudot, manquant de deux voix le prix Goncourt1.

Il constitue une Ïuvre devenue classique du xxe sicle, traduite en 37 langues.-Le roman est notamment cŽlbre pour son style, imitŽ de la langue parlŽe et teintŽ d'argot, qui a largement inßuencŽ la littŽrature franaise contemporaine.

-Il s'inspire principalement de l'expŽrience personnelle de CŽline ˆ travers son personnage principal Ferdinand Bardamu.

-LÕauteur est nŽ le 27 mai 1894 ˆ Courbevoie et mort le 1er juillet 1961 ˆ Meudon, il est un Žcrivain et mŽdecin franais.

-ConsidŽrŽ comme l'un des plus grands novateurs de la littŽrature du xxe sicle-Louis-Ferdinand CŽline a participŽ ˆ la Premire Guerre mondiale en 1914 et celle-ci lui a rŽvŽlŽ l'absurditŽ du monde.-NŽanmoins, Voyage au bout de la nuit constitue bien plus qu'une simple critique de la guerre.

C'est ˆ l'Žgard de l'humanitŽ entire que le narrateur exprime sa perplexitŽ et son mŽpris : braves ou l‰ches, colonisateurs ou colonisŽs, Blancs ou Noirs, AmŽricains ou EuropŽens, pauvres ou riches.

CŽline n'Žpargne vŽritablement personne dans sa vision dŽsespŽrŽe et, pour son personnage principal, rien ne semble avoir Þnalement dÕimportance.-Voyage au bout de la nuit est un rŽcit ˆ la premire personne dans lequel le personnage principal raconte son expŽrience de la Premire Guerre mondiale, du colonialisme en Afrique, des ƒtats-Unis de l'entre-deux guerres et de la condition sociale en gŽnŽral.

Ferdinand Bardamu a vŽcu la Grande Guerre.

C'est la Þn de son innocence.

C'est aussi le point de dŽpart de sa descente aux enfers sans retour.

Ce long rŽcit est d'abord une dŽnonciation des horreurs de la guerre, dont le pessimisme imprgne toute l'Ïuvre.

Il part ensuite pour l'Afrique, et dŽcouvre le colonialisme.

Pour lui c'est mme l'Enfer, et il s'enfuit vers l'AmŽrique de Ford, du dieu Dollar et des bordels.

Bardamu n'aime pas les ƒtats-Unis, mais c'est peut-tre le seul lieu o il ait pu rencontrer un tre (Molly) qu'il aima (et qui l'aima) jusqu'au bout de son voyage sans fond.

Mais la vocation de Bardamu n'est pas de travailler sur les machines des usines de DŽtroit ; c'est de c™toyer la misre humaine, quotidienne et Žternelle.

Il retourne donc en France pour terminer ses Žtudes de mŽdecine et devenir mŽdecin des pauvres.

Il exerce alors dans la banlieue parisienne, o il rencontre la mme dŽtresse qu'en Afrique ou dans les tranchŽes de la Premire Guerre mondiale. 
 Page sur 151.Lire la prŽsentation de lÕoeuvre (page 1)2.Lire lÕextrait (page 2)3.Lire la mŽthodologie du commentaire linŽaire (page 3 et 4)4.ComplŽter le plan dŽjˆ prŽ-rempli (ˆ remplir en page 5)5.RŽaliser le commentaire linŽaire de ce texte (intro / dŽveloppement : 3 parties / conclusion)sur une copie double ˆ rendre en annexe ˆ la Þn du temps imparti)Consignes. »