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étude de documents Simondon, Sur la technique, I

Publié le 02/04/2022

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« De toute évidence, la technique facilite nos vies et le progrès technique semble consister en un développement permanent de nos capacités d’agir, autrement dit de notre liberté.

Gilbert Simondon, dans ce texte extrait de son œuvre Sur la technique, I , s’intéresse à l’objet ménager moderne qui prend une place grandissante dans notre société de consommation.

L’auteur se veut ici «   le défenseur   » de l’objet ménager, de la technique.

En quoi notre vision des objets ménagers, de la technique est erronée   ? En effet,selon lui, il faut repenser le statut de l’objet ménager, souvent incompris par ceux qui l’utilisent.

Dans un premier temps, il contest e l’idée que la mach ine soit la cause de la modernisation de la vie.

C’est la femme, face à son travail domestique pénible qui la désire (l.1 à l.3).

Dans un second temps, Simondon fait référence à la magie des contes de fées qui opère pour délivrer la femme de ses tâches ménagères.

Selon lui, l’automatisme de la machine répond à ce même désir de magie pour l’homme, qui ne voit en elle qu’une utilité et qui donc lui reste étrangère (l.4 à l.11).

Pour finir, il explique que l’automatisme, que la culture méprise est le résultat de la peur, de la faiblesse de l’homme face à l’échec , aux responsabilités et la pénibilité du travail.(l12 à 15) Gilbert Simondon, dans cette première phrase, se place comme le défenseur de l’objet ménager, la machine.

Il veut rétablir la vérité sur celui-ci.

Le pronom personnel indéfini «   on   » (l.

1) renvoie à la masse indifférenciée des hommes à qui il s’adresse.

Tout le monde semble faire porter la faute sur l’objet technique «   on accuse l’objet ménager   » (l.1).

Il apparaît ici comme «   humanisé   » puis qu’on l’accuse comme on pourrait accuser quelqu’un.

L’auteur affirme ici d’idée que la machine n’ est pas responsable de «   mécaniser la vie   » mais la seule responsable est la «   femme   ».

La mécanisation est le fait de remplacer la force humaine par les machines.

Il précise bien sa pensée, la femme «   en situation de ménagère   » c’est à dire lorsqu’elle doit accomplir ses corvées ménagères (laver la vaisselle) demande à la machine de la remplacer.

Simondon nous laisse penser ici que nous nous trompons de cible avec la tournure de phrase employée « on accuse ...

  mais en fait   ».

Tout au long de cet extrait, il va ainsi nous démontrer que notre manière de voir l’objet ménager est erronée.

L’objet ménager est défini essentiellement en rapport au travail.

Le travail est ici défini par Simondon négativement comme une «   tâche pénible   » ,«   une besogne   »(l5) de laquelle il faut «   s’acquitter   »(l3).

Les ménagères sont «   accablées   » (l5).

C’est une corvée.

Rappelons qu’étymologiquement le travail renvoie à l’idée de souffrance.

Le travail est souvent perçu comme une contrainte, quelque chose de pénible, certes nécessaire, mais dont on aimerait bien se débarrasser.

La «   mécanisation   » de la vie est selon l’auteur une volonté de l’homme.

La technique est par nature quelque chose qui augmente nos capacités, le savoir et le pouvoir des hommes.

Nous sommes en recherche permanente d’amélioration de notre quotidien. La technique permet à l’homme d’inventer et de fabriquer des machines qui vont l’aider dans son travail et lui faciliter la tâche.

Elle vise l’utilité , l’efficacité.

C’est ce que l’auteur nous explique en soulignant la volonté de la ménagère «   qui demande   » (l2). »

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