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Éthiopie.

Publié le 18/05/2020

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« Éthiopie. 1 PRÉSENTATION Éthiopie , en amharique Ityop´iya , pays d’Afrique orientale, situé dans la Corne de l’Afrique.

Sa capitale est Addis-Abeba. L’Éthiopie est limitée au nord-est par l’Érythrée et Djibouti, au sud-est par la Somalie, au sud-ouest par le Kenya, et à l’ouest par le Soudan.

Héritière de l’ancienneAbyssinie ( voir la partie Histoire), l’Éthiopie, ravagée au cours des vingt-cinq dernières années par les guerres et les famines, compte aujourd’hui parmi les pays les plus pauvres du monde. 2 LE PAYS ET SES RESSOURCES 2.1 Relief et hydrographie L’Éthiopie couvre 1 133 380 km².

Le cœur du pays est un haut plateau, qui couvre plus de la moitié de la superficie totale du pays et lui donne son unité géographique.

Ilest coupé en diagonale d’est en ouest par la dépression de la Rift Valley.

L’altitude du plateau éthiopien décroît du nord au sud et d’est en ouest.

Il est entaillé par deprofondes vallées découpant de petits plateaux isolés et inaccessibles, les ambas, qui ont favorisé les révoltes et délimité les sécessions provinciales tout au long de l’histoire du pays.

Le point culminant, situé au nord-est, est le Ras Dachan, qui s’élève à 4 620 m. Le lac Tana, dans le Nord-Ouest, donne naissance au Bahr el-Azrak, ou Nil Bleu, appelé Abbay en Éthiopie et principal cours d’eau du pays.

Des fleuves se perdent dans desdépressions fermées nées des bouleversements de la Rift Valley, comme l’Omo (Omo-Shungura), qui prend naissance dans la partie occidentale du plateau éthiopien etalimente le lac Turkana, et l’Aouach qui disparaît dans le lac Abbé.

Par l’extension de son réseau hydrographique, l’Éthiopie est le « château d’eau » de l’Afrique orientale. L’Éthiopie est comprise entre le tropique du Cancer et l’équateur.

La sécession de l’Érythrée, en 1993, a privé l’Éthiopie de sa façade maritime sur la mer Rouge. 2.2 Climat L’altitude tempère le climat tropical.

Dans la zone tropicale proprement dite — au-dessous de 1 800 m —, la température moyenne s’élève à 27 °C et les précipitations sontde l’ordre de 500 mm par an.

La température moyenne décroît dans la zone subtropicale comprise entre 1 800 m et 2 500 m, incluant la plus grande partie du haut plateauéthiopien où elle avoisine 22 °C.

Au-delà de 2 500 m, les températures sont plus fraîches (16 °C en moyenne) et les précipitations beaucoup plus abondantes (1 270 à1 780 mm par an).

La saison des pluies dure de juin à septembre.

Elle est suivie d’une saison sèche, parfois interrompue en février ou mars par une courte période depluies. 2.3 Faune et flore Une végétation arbustive clairsemée couvre les régions les plus basses de la zone tropicale, tandis qu’au fond des vallées escarpées pousse une végétation luxuriante.

Lazone tempérée est une immense steppe. La faune africaine est très largement représentée dans la plupart des régions d’Éthiopie.

Les animaux de la savane, tels la girafe, le léopard, l’hippopotame, le lion,l’éléphant, l’antilope et le rhinocéros, partagent le territoire éthiopien avec les animaux du désert — le lynx, le chacal et la hyène. 2.4 Ressources naturelles Les ressources naturelles de l’Éthiopie sont essentiellement agricoles.

La région des hauts plateaux est dotée d’un sol fertile mais fragile, dans la mesure où il est perméableet fortement raviné par les pluies torrentielles.

Les ressources minérales, tel l’or, sont sous-exploitées. 3 POPULATION ET SOCIÉTÉ 3.1 Démographie La population éthiopienne était estimée à 78,3 millions d'habitants en 2008, soit une densité de 70 habitants au km 2.

La plupart des Éthiopiens vivant de l’agriculture, la population est très concentrée sur le plateau central, où les ressources agricoles sont les plus importantes.

Sur la période 1990-1995, le taux de croissance annuel s’élevaità 3 p.

100, ce qui représente un accroissement de 1,6 million d’habitants chaque année.

En 2008, le taux de mortalité infantile atteignait 90 p.

1 000 ; l’espérance de vie àla naissance ne dépassait pas 49,4 ans. Les Amhara, peuple de langue sémitique, habitent les hauts plateaux, au cœur de l’ancienne Abyssinie dont ils ont écrit l’histoire.

Amhara et Tegréens, dont le foyertraditionnel se situe plus au nord, représentent le tiers de la population.

Les Oromo, peuple de bergers et d’agriculteurs établis dans le Centre et le Sud-Ouest, forment prèsde 40 p.

100 de la population.

Parmi les nombreuses autres communautés éthiopiennes, les Somalis sont implantés dans la région frontalière de l’Ogaden ; les Afars ouDanakil nomadisent dans la dépression du Centre-Nord, entre Djibouti et l’Éthiopie. 3.2 Langues et religions La plupart des quelque soixante-dix langues parlées en Éthiopie sont liées aux branches sémitique et couchitique des langues afro-asiatiques.

Le guèze, qui demeure lalangue liturgique de l’Église copte d’Éthiopie, a donné naissance à l’amharique et au tigrinya.

L’amharique, langue officielle du pays, est parlé par environ 60 p.

100 de lapopulation.

L’anglais et l’arabe sont également utilisés.

Voir aussi langues d’Afrique. La moitié environ de la population est chrétienne orthodoxe ou copte ( voir Églises chrétiennes d’Orient).

Le christianisme prédomine dans le nord du pays.

L’Église d’Éthiopie, liée à l’Église copte d’Égypte, était Église d’État jusqu’en 1974.

L’islam est pratiqué par environ 40 p.

100 de la population, principalement dans les régions duSud.

10 p.

100 des Éthiopiens sont animistes.

Il existait, jusqu’au milieu des années 1980, une petite minorité de juifs éthiopiens, les Falashas.

Un pont aérien a étéorganisé à cette époque pour faciliter leur émigration vers Israël. 3.3 Éducation Malgré des progrès considérables réalisés depuis la mise en place de la fédération en 1952, date à laquelle 4 p.

100 seulement des adultes savaient lire et écrire, le tauxd’alphabétisation demeure très bas : 45,1 p.

100 en 2005.

Au début des années 1990, 21 p.

100 seulement des jeunes de 12 à 17 ans étaient scolarisés. 3.4 Culture. »

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