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États-Unis (2005-2006): Un président en perte de crédit

Publié le 15/09/2020

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« file:///F/dissertations_pdf/0/451060.txt[15/09/2020 14:08:43] États-Unis 2005-2006 Un président en perte de crédit L'ouragan Katrina, qui a frappé le sud des États-Unis le 29 aoû t 2005, faisant plus de 1 000 morts et environ un million de sans-abri, aura marqué un tournant dans la pré sidence de George W.

Bush.

Le spectacle de destruction et de désolation qu'il a engendré a produ it un choc au sein de l'opinion publique – tout comme le fait que, quarante-huit heures après le début d e l'ouragan, le président n'avait toujours pas jugé bon d'interrompre ses vacances dans son ranch texan de Crawf ord.

G.

W.

Bush a certes essayé de se rattraper depuis.

Il a multiplié les déplacements dans les zones les plus touchées, ainsi que les promesses d'aide, dont 200 milliards de dolla rs pour secourir les réfugiés et « rebâtir La Nouvelle-Orléans, mais en plus grand et en mieux ».

Il a également tenu des propos inhabituels, rappelant par exemple que « la pauvreté [de la rég ion] prend ses racines dans l'histoire de la discrimination raciale, qui a coupé des générations de l'opport unité offerte par l'Amérique ».

Mais rien ne semblait pouvoir enrayer sa chute dans les sondages.

L'opinion publique semblait avoir établi un lien direct entre la cata strophe naturelle et la guerre d'Irak.

Le fait que seuls 7 000 gardes nationaux aient pu être déployés po ur maintenir l'ordre et secourir des populations en détresse était la conséquence directe de l'envoi de plusieurs milliers d'autres en Irak.

Dans cet État occupé par les troupes américaines, comme dans le sud profond de l'Amérique, le problème pouvait se résumer à un déficit de compétence et de « lea dership ».

G.

W.

Bush apparaissait désormais comme à la traîne d'événements le dépassant.

Pourtant, moins d'un an auparavant, le président affichait les object ifs les plus ambitieux.

Réélu en novembre 2004 et disposant d'une solide majorité républicaine à la Chambre des représentants et au Sénat, il disait vouloir dépenser son « capital politique » au service de grandes initiatives (privatisation du système des pensions, pérennisation des allégements fiscaux, ex portation de la démocratie à travers la planète).

Mais la détérioration constante de la situation en I rak avait déjà provoqué un retournement de situation.

En effet, peu après le début de son second mandat, une majorité d'Américains considéraient que l'invasion de ce pays avait été une erreur.

Scandales en série L'impact de Katrina se faisait encore sentir lorsque de nouveaux scandal es sont venus ternir davantage l'image du président.

Le 28 octobre 2005, Lewis Libby, chef de cabine t du vice-président Dick Cheney et figure de proue du mouvement néoconservateur, a été inculpé pour faux témoignage, parjure et entrave à la justice dans l'« affaire Plamegate ».

En effet, L.

Libby é tait l'un des hauts responsables qui ont révélé à la presse l'identité d'un agent secret, Valerie Plame, pour « punir » son mari, l'ambassadeur Joseph Wilson, qui avait mis en doute l'existence d'armes de destruction massiv e en Irak.

L'affaire risquait par ailleurs d'atteindre le vice-président, voire le président lui-mê me, puisqu'à en croire le témoignage de l'inculpé les ordres étaient venus de « ses supérieurs ». Longtemps dociles, les médias sont devenus de plus en plus virulents, chaque jour apportant son lot de révélations sur les privilèges arbitraires que s'était arrog és l'exécutif au nom de la « guerre contre le terrorisme ».

Deux affaires ont particulièrement troublé l'opin ion publique.

L'une d'elles a révélé qu'au défi de la loi la National Security Agency (NSA), agence chargée du renseignement électronique, collectait en secret et sans mandat judiciaire les relevés d'appels téléph oniques passés par des millions d'Américains.

L'autre concernait les massacres de Haditha, localité irakienne où les marines auraient tué, à titre de représailles, 24 civils (dont sept femmes et trois enf ants), en novembre 2005.

De faux témoignages en rapports truqués, la vérité avait été é touffée avec la complicité de la hiérarchie militaire.

À de telles révélations s'est ajoutée une grande affaire de corruption dont le personnage central était le lobbyiste Jack Abramoff, soupçonné d'avoir soutiré 82,5 million s de dollars à des tribus indiennes et généreusement arrosé plusieurs membres du Congrès.

Accusé d'escroquerie, de fraude fiscale et de. »

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