Quels intérêts y a-t-il à chercher à se connaître soi-même et quelles peuvent en être les répercussions ?
Publié le 23/05/2020
Extrait du document
«
ERNOULT Arthur T ES 5
Partir à la recherche de soi-même semble être l’acte le plus fondamental
et essentiel puisque rien ne semble plus proche de nous que nous-même.
C’est un but que devrait avoir chaque être humain au cours de son
existence, un état conscient qui devrait être le plus réaliste possible.
Se
connaître soi-même oppose Soi à autrui amenant l’être humain à se
comparer, à s’auto-évaluer.
Cette quête n’a donc de sens que si elle est
parfaitement objective.
Il s’agit ainsi de savoir si la connaissance de
soi-même est une intention honorable et si elle nous enferme dans des
travers narcissiques.
Nous répondrons alors à la problématique suivante :
Quels intérêts y’a-t-il à chercher à se connaître soi-même et quelles
peuvent en être les répercussions ?
Tout d’abord pour rendre possible la connaissance de soi il faut avoir
conscience de ce que nous sommes.
Chaque Homme cherche à savoir qui
il est.
C’est ce qui paraît être la condition fondamentale pour avoir une vie
harmonieuse et équilibrée.
Sans cette connaissance, nous pouvons faire
des mauvais choix professionnels ou sentimentaux.
Ainsi une mauvaise
interprétation de ses aptitudes ou de ses compétences au cours de son
apprentissage peut amener l’Homme à s’orienter dans une vie
professionnelle totalement inadaptée à son profil pouvant découler sur un
sentiment d’échec total et de frustration.
Concernant sa vie sentimentale,
le fait de ne pas se poser les bonnes questions sur soi-même ou de ne pas
admettre ses différences, de les aliéner, peut amener l’être humain à ne
pas reconnaître et assumer sa sexualité pour aboutir dans des cas
extrêmes à des dérives sexuelles condamnables.
Ainsi, selon Platon, « Se
connaître soi-même est le principe même de la sagesse ».
Socrate ne nous
dit-il pas : « Connais-toi toi-même ».
Cette célèbre maxime apparaît
comme un idéal à atteindre étant donné que la connaissance de soi n’est
pas celle de n’importe quel objet.
Se connaître apparaît ainsi avant tout
comme ce que nous devons viser, ce vers quoi nous devons tendre.
On
peut alors se demander s’il ne s’agit pas de la connaissance la plus
essentielle conditionnant tout autre forme de connaissance.
Elle apparaît
en effet plus fondamentale que la connaissance des choses extérieures.
Cette connaissance de soi dont parle Socrate suppose ici de nous détacher
de nos propres opinions, nos propres désirs et de ne pas nous confondre
avec nos sentiments.
Cette citation peut se comprendre dans divers
domaines par exemple : Dans le domaine du sentiment, nous ne devons
pas nous laisser guider aveuglément par nos envies, nos peurs ou nos
haines ; dans le domaine de l’action, nous devons être capables de nous
juger sans nous laisser emporter.
Pourtant, la conscience est aussi la
perception de ce que nous vivons et de ce que cela suscite en nous
comme pensées, désirs, émotions,...
Il suffirait donc que l’on s’observe
soi-même pour pouvoir s’analyser et se comprendre.
Se connaître
soi-même c’est en réalité bien d’avantage se reconnaître dans ses propres
choix, dans la manière de les assumer en étant capable par exemple de.
»
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