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Epinicies de PINDARE (Résumé & Analyse)

Publié le 15/05/2020

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« La période 480-460 est, pour Pindare, celle de la fécondité littéraire et de la gloire : il célèbre les vainqueurs desjeux.

Généralement, il se rendait dans la ville où l'ode devait être exécutée.

C'est ainsi qu'il est entré en contactavec les tyrans de l'époque (Théron d'Agrigente, Hiéron Ier de Syracuse, Alexandre let de Macédoine, etc.) et desartistes comme Eschyle et Simonide. Les Épinicies, ou odes triomphales « d'après victoire » : quatre livres consacrés chacun à l'un des lieux où setenaient les compétitions athlétiques : Olympiques, Pythiques (Delphes), Isthmiques (Corinthe), Néméennes.

Il nousreste, en tout, quarante-cinq poèmes. Les odes de la victoireLes Épinicies comprennent un livre d' Olympiques I (quatorze pièces), un livre de Pythiques (douze pièces), un livred'Isthmiques (huit pièces), un livre de Néméennes (onze pièces).

Les jeux étaient fort nombreux en Grèce.

Parmieux, ceux d' Olympie, de Delphes, de l'Isthme et de Némée l'emportaient en dignité.

La célébration de ces joutesdonnait lieu à des manifestations athlétiques et culturelles, réunissait les ethnies et favorisait les échangesintellectuels, les accords politiques ou commerciaux.

Les vainqueurs, auréolés de gloire, étaient non seulement lesathlètes et les artistes qui avaient triomphé, mais aussi leurs protecteurs ou mécènes, les propriétaires deséquipements, les entraîneurs, les rois ou magistrats qui les avaient subventionnés.

Une victoire aux jeux offraitl'occasion de chanter l'exploit, de louer l'origine des jeux, de rappeler les récits mythiques s' y rattachant, decélébrer le vainqueur, sa famille, sa ville et sa nation et de remercier les dieux de leurs bienfaits.

Aussi l'odetriomphale ne diffère-t-elle guère de l'hymne en l'honneur des dieux : comme celle-ci, elle s'ouvre sur une invocation et laisse une large place à la mythologie et aux sentences morales. Les idées religieuses du poèteSelon Pindare (518-438 av.

J.-C.), tout 1.3 ce qui cause le bonheur des hommes (richesse, gloire, vertu) vient desdieux ; l'inspiration est aussi l'un de leurs dons et le poète est l'interprète de la sagesse divine.

Notre poète accepteles traditions religieuses de la Grèce.

Cependant, ses dieux n'ont plus les faiblesses humaines que leur prêtaitHomère.

Ils sont dotés de la beauté, de la force, de l'immortalité, de la bonté et de la science infaillible.

Pindareaffectionne tout particulièrement Apollon, dieu de Delphes et dieu de la poésie, les Muses et Héraclès, symbole desvertus athlétiques.En ce qui concerne le style, Pendue est difficile à comprendre.

L'expression est hardie, pleine de raccourcis etd'images.

Horace et Quintilien comparaient l'ampleur du mouvement lyrique de sa poésie à un fleuve impétueuxdescendu des montagnes.. »

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