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Entrainement: On veut agir» à «on n’aime que la puissance, Alain

Publié le 22/04/2022

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« DM Philo Dans un second mouvement (de « On veut agir» à «on n’aime que la puissance»), Alain explique le fait que l’on trouve le bonheur seulement dans la peine.

Mais pour lui, c’est une peine que l’on s’inflige librement à soi-même, une peine que l’on choisi. L’auteur créé un rythme binaire pour ouvrir cette seconde partie, et obtient une symétrie qui permet le parallélisme dans sa phrase : « On veut agir, on ne veut pas subir ».

En utilisant la troisième personne du singulier «on», Alain fait comprendre qu’il s’agit encore une fois de la pensée de l’ opinion commune.

L’oxymore des verbes « agir » et « subir» montre que l’homme de nature plutôt paresseux est prêt à se battre et souffrir afin de trouver le bonheur.

De plus l’utilisation de la négation suivie du verbe « subir » fait sortir l’homme de l’état de victime.

En effet l’homme préfère avoir le contrôle sur ça vie plutôt que d’être dirigé par des peines qu’il n’a pas choisies et dont il serait incapable de s’en débarrasser. La répétition de « travail forcé » appuie les propos de l’auteur sur le fait que les hommes contraints de réaliser un travail n’atteigne pas le bonheur.

Car forcer une personne à faire quelque chose qu’elle n’aime pas et d’une grande difficulté pour elle ne la mènera pas à trouver une forme de satisfaction et donc d’atteindre le bonheur.

L’auteur continue ainsi de développer cette généralisation grâce à «personne» ainsi que « Tous ces hommes» qui rappelle ici les sportifs vu précédemment ou encore nous lecteurs.

Étant inclus dans les propos d’Alain, nous nous sentons plus concernés.

Mais par cette dernière généralisation, l’auteur s’exclue avec l’utilisation du déterminant démonstratif «ces».

C’est à dire qu’il ne se sent pas sujet aux travaux forcés et à cette peine que les hommes ressentent sous l’oppression. En opposition, il pose une condition à cette peine pour accéder au bonheur.

D’après lui, la peine doit être «librement» choisie par chacun pour ressentir de la joie c’est à dire comme il l’explique au premier mouvement, le bonheur.

Alain veut être dépendant de sa volonté et décider de la peine qu’il veut endurer et dont l’issue sera positive pour lui.

Car une fois son but atteint, cette peine choisie sera bénéfique et le mènera au bonheur.

La phrase très courte «j’écris ces propos», appuie le constat de l’auteur et donne de l’authenticité à son texte.

Avec le pronom personnel « je », Alain veut montrer qu’il s’agit bien de sa pensée. « Voilà bien de la peine » montre le mal que les gens se font pour atteindre leur but. L’auteur nous l’explique avec l’exemple de l’ « écrivain qui vit de sa plume ».

Celui-ci se donne de la peine pour écrire, sachant qu’il pourrait être déçu du résultat, mais personne ne l’oblige.

Comme c’est un travail qu’il a choisit, il le fait avec plaisir et une grande passion.

Une fois son but atteint, qui ici est de finir son ouvrage d’écriture, cela le mène quand il est fière de ce qu’il a produit à trouver une satisfaction et donc le bonheur.

De plus il est heureux d’être rémunéré pour ces efforts puisque c’est son métier . Ici l’auteur nous donne un autre exemple avec un boxeur, pour montrer que l’homme préfère agir plutôt que subir.

En effet « le boxeur n’aime pas les coups qui viennent le trouver » puisqu’il n’a aucun contrôle dessus, il ne choisit pas de les recevoir.

Mais en revanche, « il aime ceux qu’il va chercher » car là c’est une action qu’il choisit de faire et dont il est maître.

Mais pour autant, le boxeur est prêt à subir les coups et à se donner de la peine, même beaucoup de peine, car au bout du compte il espère gagner.

Plus le combattant peine à gagner, plus il est heureux d’atteindre son objectif car il ne s’est pas donné du mal pour rien.

Ainsi le boxeur ressent un bonheur plus intense lorsque il gagne contre un adversaire de taille.

Mais la victoire donne un sentiment de « puissance » que l’on peut avoir du mal à quitter car l’homme aime se sentir fort et supérieur. Au terme de ce deuxième mouvement, Alain à démontré que sa condition de peine choisie est justifiée et mène bien au bonheur.

Donc il faut se donner librement de la peine afin de pouvoir espérer atteindre le bonheur.

Mais ce bonheur qui nous l’apporte ? Peut on seulement se battre de temps en temps pour l’atteindre ?. »

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