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Ennui et divertissement Analyse : Texte de Pascal et Giono

Publié le 24/07/2022

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« Ennui et divertissement Analyse : Texte de Pascal et Giono Texte 1 Introduction Blaise PASCAL mathématicien et physicien, philosophe, moraliste et théologien français du 17e siècle (1623 - 1662). Physicien : Contribue à la construction d’une calculatrice mécanique (la « Pascaline ») et à l’étude des fluides.

Nombreux textes importants sur la méthode scientifique. Mathématicien de premier ordre, au niveau géométrie et probabilité avec échanges avec Pierre de FERMAT. A 30 ans, il délaisse les sciences et se consacre à la réflexion philosophique et religieuse.

Il écrit pendant cette période les Provinciales et les Pensées. Les pensées Les Pensées est une œuvre posthume publiée en 1670, huit ans après sa mort. Y sont réunis des notes qu'il destinait à l'élaboration d'une Apologie de la religion chrétienne.

L'œuvre restée à l'état d'ébauche affichait donc un caractère fragmentaire après sa mort. Dans les Pensées, Pascal redéfinit le divertissement. La conception de Pascal pour le divertissement est très originale pour l’époque. À ce thème entièrement neuf, Pascal consacra une liasse entière dans la partie de l’Apologie consacrée à l’étude de l’homme : il s’agissait là d’un exemple particulièrement significatif des « contrariétés » de la nature humaine. Le texte est extrait du livre des Pensées de Pascal qui développe une réflexion sur le divertissement qu’il définit comme une fuite devant l’ennui ou la souffrance d’être soit. Dans le cadre de cette réflexion, il s’interroge sur le divertissement des grands. 2 Ennui et divertissement (d’après Pascal) Pascal rédige ses Pensées à la fin de sa vie ; ce sont des centaines de petites notes manuscrites qui devaient lui servir à écrire une Apologie du christianisme, que la maladie et la mort l’empêcheront d’achever.

Influencé par la doctrine janséniste, qui présente une vision très pessimiste de l’homme après sa chute du paradis originel, et qui véhicule une morale extrêmement austère, Pascal cherche à convaincre les incroyants (et les jésuites !) que Dieu est la seule chose importante à l’homme, la seule condition à notre bonheur.

Dans la préface des Pensées, son neveu Etienne Perrier explique le dessein de cette œuvre : faire connaître à l’Homme son « état de misère ». Le thème général développé par Pascal est que le roi est un homme normal plein de misères. Le divertissement est nécessaire au roi pour gouverner le peuple, pour assurer ses responsabilités. Le besoin de divertissement, pour Pascal, c’est le signe de notre faiblesse très humaine - au point que même un roi y cède.

Cette quête du divertissement révèle le drame de l’homme qui ne supporte pas d’être face à lui-même, face à la misère de sa condition. Pour Pascal, même un roi est « misérable, tout roi qu’il est », s’il est « en état de penser à soi ».

Si c’est le cas même pour la personne d’un roi, à plus forte raison tout homme connaît cette misère : la figure royale a une portée exemplaire, comme dans le théâtre classique.

La solution à cette misère, ce ne sont pas les trompe-l’œil de divertissements qui ne font qu’aggraver notre sort en nous plongeant dans l’illusion ; c’est le face à face lucide avec cette misère dans un esprit de conversion, dans la contemplation.... »

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