El Salvador - 1985-1986
Publié le 14/09/2020
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : El Salvador - 1985-1986. Ce document contient 749 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.
«
file:///F/dissertations_pdf/Nouveau%20dossier/450757.txt[14/09/2020 16:45:00]
El Salvador 1985-1986
Au Salvador, la fin de l'année 1985 et les premiers mois de 1986 ont
été marqués par la perte des bases
sociales et de la crédibilité du président démocrate-chré
tien José Napoleón Duarte.
Cette dégradation est
due en grande partie à l'instauration du "paquetazo" économique (
dévaluation du colón de 100%,
augmentation du prix de l'essence de 51%, de celui des transports de 20%
, etc.), attaqué tant par la
guérilla que par l'extrême droite.
Le "Pacte social" que Duarte av
ait établi avec diverses organisations
politiques et syndicales a été rompu, et l'opposition de gauche a
constitué l'Union nationale des
travailleurs salvadoriens (UNTS) le 21 février 1986, regroupant une
centaine d'organisations.
L'extrême
droite, elle, a dénoncé l'interventionnisme accru de l'État.
At
taqué de tous les côtés, Duarte n'a pu
contrôler ni ses bases sociales initiales, ni les militaires (en pro
ie à leurs propres contradictions internes et
dont certains secteurs souhaiteraient le départ du président), ni
les escadrons de la mort qui ont continué
d'oeuvrer en toute impunité.
Par ailleurs, les actions de la guérilla du Front Farabundo Marti de
libération nationale (FMLN) font partie
de la vie quotidienne.
Elle a étendu ses opérations à tout le p
ays et a donné du fil à retordre à une armée
qui a considérablement développé sa force aérienne, avec l'a
ide généreuse des États-Unis.
Selon l'armée,
la guérilla ne se réduirait plus qu'à quelques "points de persi
stance".
Celle-ci, en tout cas, occupe
habilement les zones frontalières en litige avec le Honduras (les bo
lsones) ; ses actions d'éclat ont certes
visé à frapper l'opinion internationale (comme la séquestratio
n de la fille de Duarte, libérée en échange
de prisonniers politiques), mais aussi à saboter l'économie du pa
ys.
L'armée a poursuivi les
bombardements de la population civile, entraînant le déplacement d
e milliers de personnes.
Ainsi, au
cours de l'"opération Phoenix", en janvier et février 1986, la zon
e du volcan Guazapa, considérée comme
un bastion de la guérilla, a été complètement évacuée.
A côté de ces affrontements, l'exemple de
Tenancingo, repeuplé petit à petit par ses habitants d'origine dé
placés par les bombardements, pourrait
constituer l'embryon d'une solution alternative: celle des Salvadoriens
qui disent non à la guerre civile.
Enfin, depuis l'arrivée de trois nouveaux présidents (Guatémal
a, Costa Rica, Honduras) sur l'échiquier
centraméricain, c'est celui du Salvador qui apparaît le plus incon
ditionnel des États-Unis dans la région.
En ce qui concerne le dialogue avec la guérilla (suspendu depuis nov
embre 1984) mais souhaité par la
majorité de la population, le président péruvien Alan García
a donné son soutien en avril 1986 à des
conversations entre les insurgés et des représentants du gouvernem
ent salvadorien..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- El Salvador (1985-1986)
- Yougoslavie (RSFY)(1985-1986)
- Yémen du Sud (1985-1986)
- Vietnam (1985-1986)
- Vatican (1985-1986)