DM SES: L’école favorise-t-elle l’égalité des chances ?

« DM SES: L’école favorise-t-elle l’égalité des chances ? introduction: Dans les sociétés démocratiques de nos jours, l’école joue un rôle essentiel et a connu de nombreux changements depuis le début du XXe siècle.

En effet, elle a vu ses fonctions sociales changer à la convenance de l’évolution des valeurs centrales de la société française, depuis la formation d’une élite dirigeante issue de lycées prestigieux, à la nécessité d’égalisation des chances entre tous les élèves appartenant au système éducatif. Le système éducatif repose ainsi sur 5 principes, qui sont l’obligation scolaire, la gratuité de l’éducation, la liberté de l’éducation, la neutralité philosophique et la laïcité afin de permettre une égalité des chances, c’est à dire de permettre à la position sociale de tous de ne pas être liée par sa position sociale d’origine , mais uniquement aux talents de chacun . Cependant, depuis les années 80, le systèmes éducatif dans les sociétés démocratiques font face à une crise majeure, confrontés à des demandes souvent contradictoires telles que faire réussir les élèves tout en assurant l’égalité entre eux, sélectionner les meilleurs élèves et ne ne pas abandonner les plus faibles, préparer les élèves au monde professionnel tout en transmettant un socle commun de connaissances à tous.

Ainsi, les objectifs fixés par les systèmes éducatifs sont aujourd’hui biaisés par de nombreux facteurs.

Cela nous amène à nous interroger sur le rôle de l’école, dans quelle mesure favorise-t-elle l’égalité des chances ? Répondre à cette question sociale nécessite de démontrer que l’école contribue en effet à établir une égalité des chances entre les élèves en offrant une possible ascension sociale à tous, mais que des inégalités persistent cependant dans les trajectoires individuelles de formation des élèves. I/ L’école favorise l’égalité des chances en offrant une possible ascension sociale à tous 1.

Une Transmissions de valeurs et de savoirs pour tous Le doc 4 répond à mon argument car nous voyons que les étudiants ayant choisi d’intégrer une CPGE ont une origine socioprofessionnelle élevée mais certains sont également issus de milieux populaires, montrant une égalité pour les choix de poursuite scolaire et assure ainsi l’intégration de tous, formant ainsi une élite laïque et publique, concurrente des élites aristocratiques et religieuse comme auparavant. 2.

Massification scolaire, lois et réformes le doc 3 répond à mon argument car il nous montre que le taux de scolarisation et le taux d’accès aux diplômes progresse en 2017 pour les élèves après le bac (âgés de 18 à 26 ans) ce qui leur permettra une ascension sociale. 3.

Démocratisation scolaire Le document 1 répond à mon argumentation car nous voyons qu' entre l’année scolaire 1997-1998 et celle de 2017-2018, les taux de scolarisation des femmes et des hommes dans l’enseignement supérieure augmente fortement, montrant un plus grand accès aux études supérieures.

Par exemple, pour les élèves âgés de 18 ans, 30% des filles étaient scolarisées en enseignement supérieur contre environ 50% en 2017 soit environ 1,6 fois plus, et 20% pour les hommes en 1997 contre 40 environ en 2017, soit le double. II/ Des inégalités persistent cependant dans les trajectoires individuelles de formation des élèves due au système d’égalité des chances 1.

La théorie des capitaux Le doc 4 répond à mon argument car il nous montre que le choix d’une longue poursuite d’étude qui se fait ici à travers une CPGE en 2017 est bien plus élevé pour les enfants d’une catégorie socioprofessionnelle élevée avec.... »