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dm philo: Bergson et le temps

Publié le 25/04/2025

Extrait du document

« Philosophie ​ ​ 1.

Relever les passages qui montrent que Bergson refuse toute conception tragique du temps : Bergson rejette l’idée que le temps soit une fatalité ou qu’il impose une trajectoire figée.

Il critique les philosophes qui pensent la durée comme un manque ou une absence : « Aucun d’eux n’a cherché au temps des attributs positifs.

Ils traitent la succession comme une coexistence manquée, et la durée comme une privation d’éternité.

» p.

11 Il refuse aussi l’idée que tout serait déjà déterminé dans le présent :« D’une action qui serait entièrement neuve […] ils semblent ne se faire aucune idée.

Telle est pourtant l’action libre. » p.

11 Enfin, il critique l’illusion qui consiste à croire que tout ce qui arrive devait arriver, comme si c’était déjà inscrit : « ce qui surgit de réalité dans le présent, c’est justement parce qu’elle ne veut pas admettre que rien surgisse, que quelque chose se crée, que le temps soit efficace.

» p.

15 Ainsi, Bergson refuse une vision tragique du temps parce qu’il y voit non pas un enchaînement figé, mais un devenir libre, créatif, et imprévisible. 2.

Quelle conception du temps Bergson défend-t-il ? Bergson oppose le temps mesuré (celui des mathématiques ou de la physique) à la durée réelle, vécue intérieurement, qu’il nomme durée pure « Le temps est mobilité.

La ligne est du tout fait, le temps est ce qui se fait, et même ce qui fait que tout se fait.

» p.

7 Il insiste sur le caractère fluide, continu et indivisible du temps réel : « Ce qui est réel, ce ne sont pas les “états”, simples instantanés pris par nous, c’est au contraire le flux, c’est la continuité de transition, c’est le changement lui-même.

» p.

10 Le temps est donc création perpétuelle : « La durée se révélera telle qu’elle est, création continuelle, jaillissement ininterrompu de nouveauté.

» p.

11 Il affirme que cette durée pure ne peut pas être mesurée, ni saisie par l’intelligence analytique : « L’intuition dont nous parlons porte donc avant tout sur la durée intérieure.

Elle saisit une succession qui n’est pas juxtaposition, le prolongement ininterrompu du passé dans un présent qui empiète sur l’avenir.

» p.

20 Bergson défend donc une conception du temps comme expérience intérieure vivante, non mesurable, source de nouveauté et fondement de la liberté. ​ ​ ​ ​ ​ Philosophie 1.

Relever les passages qui montrent que Bergson refuse toute conception tragique du temps.... »

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