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Devoir philo Deux sources de la Morale et de la Religion, Bergson : l'obéissance des individus au devoir moral

Publié le 18/05/2022

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« Belabdi Nadir TG3 Explication linéaire Dans Les Deux sources de la Morale et de la Religion, Bergson s'interroge sur l'obéissance des individus au devoir moral.

Il conçoit la thèse suivante : les individus accomplissement leur devoir de manière automatique.

Dans ce cas présent, la conscience est vu comme une hésitation à l'obéissance.

Nous analyserons la thèse soutenue par Henri Bergson en trois temps. Dans un premier temps, l’auteur affirme que la société régit le temps et l’action des individus.

Dans un second temps, il affirme que le devoir accomplit par les individus se fait quasiment toujours de manière automatique.

Pour finir, il explique que la conscience correspond à l’hésitation de l'obéissance au devoir moral. Nous traiterons chaque partie en expliquant les propos et idées de Bergson, en nous intéressant aux enjeux philosophiques soulevés, puis en mettant le texte en perspective avec d’autres thèses défendues par d'autres philosophes. Le fonctionnement de toute société repose sur un système moral qui établit des règles ainsi que des normes que les individus doivent respecter.

Mais comment se manifestent-elles dans la vie individuelle ? D'après Bergson, « la société [...] trace à l’individu le programme de son existence quotidienne » (l.1) .

Ici, il faut comprendre que mode de vie s’impose à l’individu, il se plie au modèle social, son rapport au temps est défini par le temps social (d’où l’emploi du terme « programme »). L’homme qui se comporte normalement mange le matin, le midi et le soir, travaille le reste de la journée, dort la nuit et se repose le samedi et le dimanche ou pendant les vacances.

Ce n'est pas l'individu qui a choisi de se comporter comme tel, il se plie simplement au corps social.

De plus, toutes les actions individuelles (« vivre en famille, […] rester chez soi », L.1 à 3) font l’objet de « prescriptions » et « d’obligations » (L.4 et 5) : elles sont régies par la norme sociale, le devoir moral. Le temps et les actions individuelles sont donc soumis à la norme sociale, ce qui différent de la contrainte.

Cela implique qu’il y ait « un choix » (L.4), qui « s’impose à tout instant » (L.4).

Ce choix avantage systématiquement « ce qui est conforme à la règle » (L.4 et L.5). Les propos de Bergson pose la question du libre arbitre : qu’en est-il de celui-ci si le choix qui se présente à chaque instant est toujours remporté par le sentiment d’obligation ? L’obligation admet-elle le libre-arbitre ? Il semble que cela n’est pas possible, la liberté se définissant au premier abord comme l’accomplissement des désirs, dont certains entrent nécessairement en conflit avec l’obligation morale.. »

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