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dissertation "peut-on se connaître soi-même ?"

Publié le 23/05/2020

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« Sujet philosophieSujet philosophie : peut-on se connaître soi-même: peut-on se connaître soi-même ? ? Depuis l'introduction de la notion de connaissance de soi-même, les philosophes ne cessent de vouloir y apporter leur point de vue, telle une ambition.

Ainsi Socrate a t-il repris la formule de l’oracle de Delphes : « connais-toi toi-même ».

sous-entendant que la connaissance de soi, c’est à dire le savoir dont nous disposons sur nous-mêmes, n’est pas quelque chose d’immédiat ou d’acquis mais serait au contraire une chose devant être le motif d’une recherche.

cependant se connaître est une notion complexe, l’Homme peut-il tout savoir de lui-même ? Est-ce possible ou bien est-ce quelque chose d’intouchable que seule une puissance extérieure à nous-même est en capacité de posséder ?.Provenant du verbe « pouvoir » « peut-il » n'indique aucune obligation, seulement une possibilité, un choix.

Il fixe donc l’éventualité d'un recours intermédiaire à la connaissance de soi par soi, de l'implication d'une source autre que notre personne capable de nous permettre une meilleure connaissance de nous même ? Enfin les termes « se » ou encore « soi-même » témoigne d'une volonté de réflexion subjective d'une personne sur elle-même Donc dans ce sens, l'homme peut-il réellement prétendre à la connaissance de son être ? Ou est -il limité à une connaissance partielle de lui-même, à une appréhension de sa propre personne ? Nous constaterons tout d'abord que l'homme a conscience de lui-même et de ce qu'il est.

Mais ne serons-nous pas en droit de douter reconnaître qu'il demeure pour lui le « plus lointain » une part de sa propre personne lui étant étrangère ?.

Nous devrons alors examiner la possibilité qu'autrui lui permet de se connaître lui-même.

La conscience de soi est ce que l'on appelle le « moi » dans les sciences humaines, le moi c'est ce qui est intime personnel et singulier Se connaître soi-même, c'est d'abord faire l'expérience de soi : c'est donc une conscience réfléchie qui se pense elle-même comme objet et prends conscience de son existence, grâce à une prise de recul,contrairement à la conscience spontanée qui résulte juste de la présence de l’homme à lui- même quand il pense, agit et sens .

la philosophie cartésienne indique que si j'ai une conscience, je suis sûr d'exister car pour douter de mon existence ou de celle des autres il faut une conscience qui permette ce doute.

Le sujet conscient de soi est la certitude première d'après Descartes qui déclare « je peux douter de tout ce que je vois, de tout ce que je pense, peut-être qu'un « malin génie » me fait tromper dans tout ce que je vois et pense néanmoins pour douter il faut penser donc avant même d'être sûr de l'existence de mon corps et du monde qui m'entoure je suis sûr de l'existence de ma pensée .

» c'est la vérité première, le cogito cartésien.

En apparence, nous sommes les plus aptes à nous connaître.

« Je pense donc je suis », cette citation de Descartes permet de montrer que l'homme est non seulement capable de penser mais aussi de penser par lui même.

Le donc de cette affirmation n'est en rien déductif : je suis non parce que je pense mais « je pense » et « je suis » sont simultanés, c'est-à-dire inhérents l'un de l'autre.

Cette affirmation est jugée par son auteur comme « vraie intemporellement »puisque elle est a la fois une pensée et un sujet.

Elle est une pensée qui affirme que l'on est une chose qui pense, elle est aussi un sujet qui fait que l'on a le sentiment de notre unité et que cette unité est permanente et unique.

Ce que Descartes veut montrer c'est qu'il nous faut comprendre que nous avons conscience d'être « une substance dont tout l'essence ou la nature n'est que de penser, et qui, pour être, n'a besoin d'aucun lieu, ni ne dépend d'aucune chose matérielle » la pensée ou le moi est le sujet de toutes nos pensées particulières : le fait de penser à notre propre mort, de l'appréhender,n'éradique pas pour autant notre moi, il est permanent et ne change pas .

C'est-à-dire que notre moi n'est pas intermittent, il reste le même au cours de l'intégralité de notre existence « je pense donc je suis » pose la permanence de notre moi tant que nous sommes en vie, quelque soit l'absurdité de ce que nous disons ou la mauvaise foi dont nous pouvons faire preuve, nous sommes et restons des sujets qui sommes et qui pense.

Mais alors, en quoi le fait de penser par nous-mêmes impliquerait que nous nous connaissons personnellement ?. »

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