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Dissertation

Publié le 23/05/2020

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« Depuis l’Antiquité, de nombreux écrivains cherchent à discuter avec leurs lecteurs d’une idée ou d’une thèse, en y prenant parti ou bien au contraire, en la rejetant : c’est l’argumentation.

Cela est rendu possible grâce à la mise en place de différentes types d’argumentations qui permettent au texte de jouer un rôle argumentatif.

Convaincre, persuader ainsi que délibérer sont ceux que nous avons retenu.

Par ailleurs, la place de l’argumentation au sein d’une société, depuis que l’Homme sait écrire, est très importante.

En effet, cela a permis, par exemple, à de nombreuses personnes d’éviter une sentence trop élevée lorsque ces derniers étaient accusés de faits qu’ils n’avaient pas commis.

C’est le cas de l’affaire concernant Jean Calas, condamné à tort pour avoir, semblerait-il, tué son fils.

C’est grâce au Traité sur la tolérance , rédiger par Voltaire, que la mémoire cet homme a été réhabilitée.

En outre, dans De l’institution des enfants , Montaigne cherche à convaincre son interlocutrice que le choix du précepteur va conditionner la réussite de son enfant.

Les buts de l’argumentation diffèrent donc.

Néanmoins, les procédés utilisés semblent être du même ordre d’idée dans ces textes.

Ce qui nous amène à nous poser la question suivante : quels moyens littéraires sont mis en place dans un texte argumentatif ? Dans une première partie, nous nous intéresserons aux moyens qu’emploie le locuteur afin de convaincre le lecteur.

Puis, dans une seconde partie, nous analyserons comment l’auteur parvient à persuader son interlocuteur.

Enfin, dans une troisième partie, nous nous pencherons sur la manière dont délibère le locuteur en vers son interlocuteur.

Dans cette première partie, nous nous demanderons si la décrédibilisation de la thèse opposée à celle qu’a l’auteur permet de convaincre le lecteur.

Pour ce faire, nous allons étudier, dans un premier temps, un extrait d’ Émile ou de l’éducation de Rousseau écrit en 1762.

Puis dans un second temps, nous allons dépeindre un extrait du chapitre XXVI du livre 1 des Essais de Montaigne écrit en 1580. En premier lieu, dans le texte de Rousseau, ce dernier défend au court de son roman l’éducation qu’il aurait donné au héros éponyme.

Pour ce faire, le locuteur fait appel à la raison du lecteur : en effet, le nom « raison » est présent six fois dans l’extrait.

De plus, il tente d’imposer cette éducation « négative » grâce à des arguments d’autorités : en effet, il annonce au lecteur que l’enfant n’a les facultés pour comprendre ce que nous lui enseignons : « Si les enfants sautaient tout d’un coup de la mamelle à l’âge de la raison, l’éducation qu’on leur donne pourrait leur convenir ; mais selon le progrès naturel, il leur en faut une toute contraire.

» ; « Prenez bien le contre pied de l’usage, et vous ferez presque toujours bien.

».

Ici, l’auteur souligne l’une des faiblesses de l’éducation « positive », la décrédibilise, et ainsi impose son éducation.

L’utilisation de connecteurs logique tel que « car », « et » ainsi que « parce que » appuie le fait qu’il s’adresse directement à la raison du lecteur.

Cela montre donc la volonté qu’a l’auteur de convaincre le lecteur.

Nous pouvons donc affirmer que ce dernier réfute l’éducation opposée à celle qu’il propose.

En second lieu, dans l’extrait de Montaigne, l’auteur annonce dans sa lettre que le choix du précepteur « conditionne la réussite de son éducation ».

De plus, tous comme Rousseau, il propose un système éducatif : « Je voudrai que le précepteur ce charge de cela, et dès le début, selon la capacité de l’esprit dont il a la charge, il commence à mettre celui-ci sur la piste, luis faisant apprécier, choisir et discerné les choses par lui-même.

».

Puis, l’auteur utilise, tous comme Rousseau, des connecteurs logiques ainsi que des arguments d’autorités pour appuyer sa thèse : « mais », « car », « puis », « et », « si » , « donc » ainsi que « puis ».

Pour les arguments d’autorités : « Socrate et, plus tard Archésilas, faisaient d’abord parler leurs élèves puis parlaient à leurs tour.

» ; « Je ne veux pas qu’il invente et parle seule, je veux qu’il écoute son élève parler à son tour.

».

Par ailleurs, il tente lui aussi d’imposer sa vision, mais de manière plus subtile que le texte de Rousseau, convaincre son interlocutrice, grâce au verbe vouloir : « je veux », « je ne veux pas ».

Néanmoins, il attaque l’enseignement traditionnel : « Si, comme nous le faisons habituellement, on entreprend de diriger plusieurs esprits […] si différents […], il s’en trouve à peine deux ou trois qui tirent quelques profits mériter de l’enseignement qu’ils ont reçu.

».

Cela montre donc que l’auteur conteste l’éducation opposée à celle qu’il propose.

Nous sommes en mesure d’annoncer que, au travers des textes précédemment cités, Montaigne ainsi que Rousseau ont réussi à convaincre le lecteur.

Cela a été rendu possible grâce à des arguments. »

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