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DÉLIE, objet de plus haute vertu de Maurice Scève (analyse détaillée)

Publié le 18/05/2020

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« DÉLIE, objet de plus haute vertu.

Recueil poétique de Maurice Scève (1500 ?-1560 ?), publié à Lyon chez Sulpice Sabon en 1544.

La carrière littéraire de Scève avait commencé en 1535 avec une traduc­ tion de l'espagnol, la Deplourable Fin de Flamecte; l'année suivante, le poète avait partidpé au tournoi des Blasons.

Sa Délie, vraisemblablement entreprise dès 1527, était d'une tout autre enver­ gure.

La densité obscure du recueil eut ses défenseurs, mais elle suscita aussi­ tôt de vives critiques.

L'œuvre était-elle inclassable? L'attitude ambivalente des poètes de la Pléiade semble t'indi­ quer : s'ils reconnaissaient en Délie une exigence formelle bien supérieure à celle de l'école marotique, l'élévation métaphysique d'une telle poésie n'en heurtait pas moins leur idéal de clarté.

Deux sources principales irriguent le recueil : ie pétrarquisme et le néoplato­ nisme.

Comme le Canzoniere de Pétrar­ que, la Délie est entièrement dédiée à une femme, objet d'une dévotion absolue, pôle unique autour duquel s'ordonnent toute la pensée et l'exis­ tence du poète.

Mais le Lyonnais et le Toscan n'ont pas le même idéal for­ mel : à la multiplicité pétrarquienne, qui fait alterner sonnets, chansons, madrigaux et ballades, Scève oppose. »

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