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Décaméron de BOCCACE (Résumé & Analyse)

Publié le 15/05/2020

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« Oeuvre majeure de Boccace, commencée en 1348 et achevée en 1353.

C'est un recueil de 100 nouvellespleines d'esprit, organisées autour d'une structure interne.

En effet, il s'agit d'un groupe de dix jeunesgens qui, pour échapper à la peste, cherchent refuge dans une villa à l'extérieur de Florence.

Pendant dixjours (d'où le titre de l'ouvrage), ils vont chaque jour raconter une histoire.

A l'issue du 100ème conte,chacun des jeunes gens rentre chez lui.Le Décaméron est le premier et le meilleur ouvrage en prose de la Renaissance italienne.

Il estremarquable par l'extrême variété des thèmes traités (qui vont de la tragédie à l'humour grivois), par lasubtilité du style et par l'analyse des personnages.

Boccace, pour rédiger son livre, a puisé à denombreuses sources: les fabliaux français, les classiques de l'Antiquité, le folklore et la vie quotidienne.

Le prologue, qui dédie le Décaméron (1348-1353) aux femmes, prouve l'importance que leur accorde Boccace.

S'ilprend leur défense, il n'en reste pas moins qu'à ses yeux l'idéal féminin, qu'incarne le conte de Griselda, conserveses vertus traditionnelles.Le Décaméron doit permettre aux femmes « contraintes par les volontés, les caprices, les ordres de leurs pères etde leurs maris », de tirer un enseignement sur « ce qu'il faut fuir et ce qu'il faut rechercher ». Une joyeuse compagnie de dix personnes s'adonne à la passion du conte.

Elle recrée un monde aux situationsrocambolesques, réalistes et émouvantes. La première Comédie humaineLa mort plane sur Florence, la peste y fait rage.

Pour échapper à ce fléau, sept femmes et trois hommes décidentde se retirer à la campagne.

Le mot d'ordre de cette retraite est le divertissement : chacun doit raconter unehistoire à la compagnie sur le thème dicté par le roi ou la reine du jour.

Cent nouvelles d'une grande variété vontdonc naître de ce pacte symbolique : Andreuccio de Pérouse, victime de la ruse des Napolitains, en sortiravainqueur après une série d'aventures ; Gilette de Narbonne réussit à conquérir son mari à force de fidélité et deténacité ; Simona, pour prouver son innocence devant la loi, se donne la mort avec le poison qui a tué son amant ;les inséparables Bruno et Buffalmacco font croire au naïf Calandrin que non loin de Florence se trouve l'hélitropie,pierre qui rend invisible...

La grande diversité des thèmes abordés, alla& de la farce au conte tragique, du contelicencieux au conte édifiant, nous permet de dire qu'est restituée dans sa globalité la société contemporaine deBoccace. Une oeuvre réformatriceAvec le Décaméron, Boccace donne le chef- d'œuvre de la prose italienne du XIVe siècle etse hisse au niveau des deux grandes figures de la poésie italienne que sont Dante et Pétrarque.

Il fait preuve d'uneobservation précise et critique de la société, notamment à travers sa description de la peste.

Pourtant se mêle àson sens du réalisme et de la symétrie (dix fois dix contes) une imagination débordante, créatrice de circonstancesextraordinaires et parfois magiques, souvent influencée d'ailleurs par la tradition orale.

Le Décaméron se situe à lafrontière du monde féodal et du capitalisme naissant.

C'est pourquoi la réussite et le plaisir comme récompense sontmis en avant dans une appréhension préhumaniste du monde.

Dé même, la dénonciation des abus du clergé régulier,la lutte contre les préjugés de naissance et le droit à l'amour pour tous répondent aux besoins de la bourgeoisiemontante.

La richesse de cette oeuvre unique tient aussi à son style, dont la syntaxe est encore proche du latin etoù, à une certaine éloquence, l'auteur mêle, quand il le faut, le parler régional. Résumé Au printemps 1348, la cité de Florence est ravagée par la peste.

Le fléau se propage à une rapidité impressionnante,provoquant la panique et le désordre parmi les habitants.

Ils se fuient les uns les autres, nul n'a souci de son voisin,les familles se dispersent...

Ces faits expliquent la formation d'une noble compagnie composée de sept jeunesfemmes (Pampinée, Fiammette, Filomène, Emilie, Laurette, Néifile et Elise) et de trois jeunes gens (Panfile, Filostrateet Dionée).

Ils décident de quitter la ville et de se réfugier dans une maison de campagne.Pampinée, l'aînée des jeunes filles, propose que soit élu chaque jour un roi ou une reine sous la direction duquelchacun des dix participants invente un conte qui réponde au thème du jour.

A l'intérieur de ce cadre, Boccacedéveloppe un ensemble de cent contes, répartis sur dix journées et rapportés par les dix protagonistes.Au cours de la première journée, Pampinée laisse aux narrateurs le choix du thème.

Par exemple, Filomène raconteLa Parabole des trois anneaux.

Un père possédant un anneau fait réaliser deux copies afin que ses trois fils héritentapparemment d'un même bien, copies et original étant identiques.

Grâce à ce subterfuge, le juif Melchisedechrépond à une question embarrassante où il s'agit de comparer les religions juive, sarrazine et chrétienne.

Chacun destrois peuples croit détenir la vérité.

Mais qui a raison?La deuxième journée, Philomène propose que l'on traite de « ceux qui, victimes de rudes assauts, n'en parviennentpas moins à une fin heureuse ».

Le récit de Fiammette est retenu : Andreuccio se rend à Naples pour y acheter deschevaux.

En une seule nuit, il se voit dépouillé de tous ses biens, il seretrouve au fond d'un puits et passe le reste de la nuit dans le tombeau d'un évêque.

Il sort victorieux de chaqueembûche et rentre à Pérouse en possession d'un superbe anneau.Sous la houlette de Néifile, la troisième journée est consacrée « aux personnes qui voient leurs efforts récompensés».

Nos joyeux conteurs en profitent pour faire prendre à leurs histoires un tour quelque peu leste.

C'est ainsi queFilostrate met en scène Masetto de Lamporecchio qui, en jouant les muets, se fait engager dans un couvent et voitles nonnes se disputer ses faveurs.Face aux contes de cette troisième journée, Filostrate impose un violent contraste en choisissant d'entendre « ce. »

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