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De la Vieillesse de CICÉRON (Résumé & Analyse)

Publié le 15/05/2020

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« « La faiblesse convient à l'enfance ; la fierté à la jeunesse ; la gravité à l'âge mûr ; la maturité à la vieillesse : cesont autant de fruits naturels qu'il faut cueillir avec le temps.

Une jeunesse intempérante et débauchée ne transmetà la vieillesse qu'un corps épuisé.

»A travers l'apologie qu'il fait de la vieillesse, c'est sa conception de toute la vie humaine que le célèbre orateur latinnous livre dans cet ouvrage. A 63 ans, Cicéron fait à un vieil ami, sur un ton de confidence, l'éloge de la vieillesse.

Il lui explique pourquoi ellen'est pas un fardeau et comment affronter calmement l'approche de la mort. Un grand bel âgeCe fardeau qui nous est commun à tous les deux, cette vieillesse qui déjà nous presse ou au moins nous menace, jeveux l'alléger pour vous et pour moi...

» : l'orateur et écrivain latin Cicéron a 63 ans quand il dédie à son amiAtticus, 66 ans, un dialogue imaginaire entre un célèbre notable romain, Caton le censeur (83 ans) et deux jeunesgens, Laelius et Scipion.

Ceux-ci s'étonnent en effet de voir ce vieillard supporter allègrement un âge qui pour d'autres est « plus pesant que l' Etna ».

L'ouvrage évoque les quatres principaux handicaps qui sont liés à la vieillesse: l'éloignement de la vie professionnelle, les infirmités, la privation des plaisirs et, surtout, la peur de mourir.

Tousces handicaps peuvent être aisément surmontés selon Cicéron.

S'appuyant sur d'illustres exemples — Solon,Sophocle ou Platon —, l'écrivain met en évidence le rôle de guide et de conseiller des sages vieillards auprès desje.unes, rôles qui devraient les consoler de leur inactivité sur le plan professionnel ; il insiste sur l'importance quepeuvent avoir les travaux de l'esprit, car « si trop d'exercice alourdit le corps, l'âme n'en devient que plus légère »,ainsi que sur les joies réservées à l'homme désormais affranchi des passions — délices de la conversation ou de lavie des champs par exemple.

Quant à la mort, « si elle anéantit notre âme, pourquoi s'en inquiéter ? Si au contraireelle doit la conduire dans un lieu où elle sera éternelle, ne faut-il pas la souhaiter ? » Que l'on déplore la mort d'unjeune homme, « flamme ardente qu'on étouffe à force d'eau », c'est tout naturel, mais pourquoi pleurer sur un « feuqui s' éteint faute d' aliment »? D' autant qu'en s' exprimant par la bouche de Caton, Cicéron se dit convaincu del'immortalité de l'âme. Un ton de confidenceComme toujours, l'orateur, habitué des prétoires, cherche à convaincre par des images suggestives autant que parle raisonnement.

Mais ici la rhétorique cède le pas à la confidence chaleureuse.

Cicéron met toute sa sincérité etson amour de la vie dans ce texte où passe une réelle émotion — nostalgie passagère à propos de la perte del'éloquence ou de la mort d'un fils, ou émerveillement face à la nature.. »

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