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Cuba 2001-2002: Une situation économique préoccupante

Publié le 14/09/2020

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« file:///F/dissertations_pdf/Nouveau%20dossier/450890.txt[14/09/2020 16:45:11] Cuba 2001-2002 Une situation économique préoccupante Après les attentats islamistes du 11 septembre 2001 contre le World T rade Center et le Pentagone, les relations américano-cubaines ont connu une trêve de courte duré e.

Dans une déclaration officielle, le gouvernement cubain a condamné les attentats.

L'utilisation de la bas e militaire de Guantànamo comme camp d'internement pour des détenus en provenance d'Afghanistan n'a s uscité que peu de critiques de la part du gouvernement de Fidel Castro.

Ce dernier dénonçait pourtan t l'occupation de ce territoire par les États-Unis depuis 1903.

Le Congrès américain a autorisé en 2 001 l'exportation de médicaments et d'aliments à Cuba, à condition que le régime de F.

Castro les p aie comptant.

En mai 2002, les achats d'aliments à des firmes américaines atteignaient 73 millions de do llars.

Le gouvernement cubain a mis à profit la pression exercée au Congrès par le lobby des firmes agro alimentaires, favorables à la levée d'un embargo vieux de plus de quarante ans qui les prive d'un marché proch e.

Le pouvoir de ce nouveau lobby pourrait être un contrepoids à la puissante Fédération nationale cubano-américaine (FNCA), organisation anticastriste extrémiste très influente au sein de l' administration américaine.

D'autant que le général américain Barry Mac Caffrey, chef du Southern Command a u Panama de 1994 à 1996, en voyage à Cuba, a déclaré que l'île ne représentait «aucune me nace» pour la sécurité nationale des États-Unis.

Un jugement renforcé par la visite en mai 2002 de l'ancien président Jimmy Carter.

La nomination du Cubano-Américain Otto Reich, proche de la FNCA, comm e secrétaire d'État adjoint aux Affaires hémisphériques a cependant ravivé les tensions.

Le con flit s'est aggravé à la faveur de la réunion de la Commission des droits de l'homme de l'ONU en avril 2002 à Genè ve.

La motion condamnant Cuba, présentée par l'Uruguay, a été approuvée par sept gouvern ements latino-américains, dont le Mexique pour la première fois (Cuba et le Vénézuela ont voté contre , le Brésil et l'Équateur se sont abstenus).

Ce vote a provoqué la rupture des relations diplomatiques avec l'Uruguay et une violente dispute avec le gouvernement mexicain, seul pays d'Amérique latine à n'avoir jamai s rompu ses relations diplomatiques avec l'île depuis la victoire de Fidel Castro en 1959.

La tentative d e coup d'État contre le président vénézuélien, en avril 2002, a inquiété La Havane qui bé néficie de livraisons de pétrole avantageuses et d'un allié sûr en la personne de Hugo Chavez.

Malgré l'échec du putsch - qui n'a pas été condamné par Washington -, la situation du pays n'était pas stabilisée.

La réalité économique et financière cubaine est d'autant plu s préoccupante que les livraisons de pétrole vénézuélien ont été interrompues après le putsch.

Le p eso cubain, dont le change s'était stabilisé à 22 pesos pour un dollar, était échangé à 26 pesos pour un dolla r en 2002.

Aux effets de la mauvaise conjoncture internationale s'est ajoutée la chute du tourisme consé cutive aux attentats du 11 septembre : le chiffre prévu de deux millions de visiteurs n'a pu être atteint .

L'abandon par la Russie de la base de communications et de renseignement s de Lourdes, louée par Moscou 200 millions de dollars par an, a représenté un coup politi que et économique.

La renégociation de la dette cubaine avec le Club de Paris (environ 11,7 milliards de dolla rs) s'est heurtée aux exigences de Moscou qui veut inclure le paiement d'arriérés contestés par La Havane.

Selon la CEPALC (Commission économique de l'ONU pour l'Amérique l atine et les Caraïbes), les réformes structurelles - plus grande autonomie dans les affaires et décentrali sation renforcée dans la prise de décisions - ont progressé lentement, mais de manière significat ive.

En 2001, on dénombrait 405 entreprises mixtes ; outre le tourisme, les investissements étrangers se concentraient dans les secteurs du pétrole, de l'énergie et du nickel.

La diversification du comme rce international se poursuit.

Réévaluée à la baisse en 2002 (3 %), la prévision de croissance pourrait a tteindre 5 % en 2003.

Sur le plan politique, l'Assemblée nationale a approuvé à l'una nimité un amendement inscrivant de manière intangible le socialisme dans la Constitution.

Cet amendement avait auparavant été approuvé par 8,19 millions de votants lors d'un référendum répondant aux dis cours menaçants du président américain George W.

Bush.

Il s'agit aussi d'une réplique au «projet Varela» lancé par la dissidence, qui demandait que soient soumises à référendum de profondes réformes du sy stème économique et politique, projet promu publiquement par J.

Carter lors de sa visite.

Dans un contexte int ernational et régional troublé, le «leader màximo» (76 ans en août 2002) cherche à immorta liser le socialisme cubain à l'heure où. »

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