Cours institution politique: Typologie de régime

« 21/09 Typologie de régime : simplifier le réel en créant des catégories qui permettent de faire ressortir les caractéristiques des régimes politiques Critères : - Catégorisation de Montesquieu Aristote introduit deux critères : un gouvernant ou beaucoup et est ce qu’ils gouvernent pour eux même ou au service du bien commun Conception de la démocratie comme étant un régime biaisé Régime politique : voir def 1) Qu’Est-ce que la démocratie ? C’est le gouvernement du peuple par le peuple pour le peuple - Lincoln A partir de cette définition est ce que le régime russe ne serais pas une démocratie ? – problème de définition Elément de définition de robert Dahl : Demos tratos : pas de régime politique contemporain ou le peuple exerce le pouvoir, mais on a des polyarchie au sens de gouvernement de plusieurs – c’est ce qu’on appelle couramment démocratie pluraliste Voir les 7 critères 2) Qu’Est-ce qu’une bonne démocratie ? les débats normatifs 2.1.

souveraineté nationale vs souveraineté populaire Le peuple indivisible est porteur de la souveraineté populaire Souveraineté populaire : « a l’instant qu’un peuple se donne des représentants il n’est plus libre » : (le contrat social) Souveraineté nationale : ce sont les représentants du peuple qui sont détenteurs de la souveraineté (Sieyès) 2.2.

conception maximalistes vs conception minimaliste Une bonne démocratie repose sur une participation continue de l’ensemble de la population Conception maximaliste : « chaque cuisinières doit pouvoir gouverner l’état » : Lénine « la démocratie forte se définit par une politique de la participation : c’est une société gouvernée par ses citoyens, non par le gouvernement Conception minimaliste : « la survie démocratique est assurée par le fait que ceux qui ont les idées les plus confises sr la démocratie sont aussi le plus susceptibles d’être politiquement apathique et sans influence significative » : McClusky « ce dont nous avons besoin en politique aujourd’hui, ce n’est pas plus de démocratie mais moins » 3.

l’héritage grec Qu’Est-ce que la démocratie grecque ? Elle repose sur une forme directe d’exercice du pouvoir en démocratie : - - Tout les citoyens grecs se réunissent dans une assemblée et celle-ci prendra toutes les décisions les plus importantes (ex : déclarer la guerre, voter les lois) : ces décisions engagent la collectivité Il y a des gouvernants pour un temps limité : magistrats nommées pour un an et qui tournent – ils n’accaparent donc pas le pouvoir.

De plus, le tirage au sort est pour eux équitable Seulement 15 % est membre de cet ecclésia : pas de femme, étrangers – cette citoyenneté est extrêmement réduite De plus, elle est égalitaire dans ses principes mais moins dans son fonctionnement concret : elle n’est pas aussi égalitaire que ses principes le prétendent II- la diversité des régimes démocratiques 1.

Démocraties directes ou représentatives La Démocrite représentative (élections, mandants représentatifs, expression du désaccord) repose sur : exercice de la souveraineté par le représentants.

Les régimes actuels sont des régimes représentatifs Selon Bernard Manin, quatre critères : - Les gouvernant sont désignés par de sélections régulières Représentatifs car ses élus ont une certaine marche de manœuvre Les gouvernés peuvent exprimer leurs opinions sans que celle-ci soit soumise au contrôle Cette démocratie repose sur l’épreuve de la discussion : le débat public L’idée centrale et que les décisions reposent sur la discussion publique/ collective – repose sur l’expression publique du désaccord La démocratie directe est l’idée que chacun des individus disposent d’une parcelle de souveraineté : le referendum est la possibilité d’exprimer pour la totalité de la population de s’exprimer directement sur une question.

Le recall est la possibilité de rappeler les représentants. En définitive ces outils de la démocratie directe sont très peu utilisés (contrairement a la suisse, la Californie qui l’utilisent fréquemment) / Utilisé en France dans les années 50 Le problème du referendum est que celui-ci peut ne pas marcher / alternance depuis 1969 entre des referendum ou beaucoup de gens ont voté et d’autres ou très peu de gens votent (ex : traité d’Amsterdam : le gouvernement de l’époque est très impopulaire et les gens votent contre) On peut avoir le sentiment que la démocratie représentatives ne fonctionne pas mais c’est une arme très peu utilisé dans la démocratie 2.

Démocratie majoritaire/ consensuelle ou consociative Cette distinction est entre des démocraties majoritaire ou consiciatives : Démocratie majoritaire : concentration du pouvoir dans l’exécutif (président, premier ministre) plutôt qu’au parlement, bipartisan (deux partis), système bipolaire (favorable ou défavorable au gouvernement) Représentation majoritaire : on vote de façon majoritaire Voir tableau PDF Démocratie consensuelle : pays bas, Belgique, Allemagne, pays scandinaves : - idée de division du pouvoir au sein de l’exécutif Relatif équilibre entre le parlement et le gouvernement : système multi partisan – multi polarité Représentation proportionnelle : permet une meilleure représentation des petits partis au parlement En France, c’est un des enjeux de réforme les plus importants de l’actuel quinquennat De plus, ce sont des démocraties beaucoup plus vertueuse III- les processus de démocratisation Conditions historique de naissance des démocraties : - 1ere vague : (1829-1930) : extension du droit suffrage et parlementarisation (les élus vont de plus en plus contrôler les parlements) en occident Les démocraties se décrètent pas facilement : processus fragile - 2eme vague : (1945-1952) : avec fin de deux grands états dictatoriaux (Allemagne, japon) - 3eme vague : depuis les années 1970 : Europe latine (70s), Amérique latine (80s), Europe de l’est (début 90s), Indonésie, Thaïlande, même si processus non achevé 1.

La démocratisation des pays occidentaux 1.1 Emergence d’un espace public Un espace public est un espace ou des gens peuvent se rencontrer : l’ecclésia est un espace public au sens public et au sens abstrait du terme (espace ou on peut discuter des décisions des gouvernants) Cet espace apparait à la fin du 17eme siècle dans des allons, les journaux : espace abstrait dans lequel des individus éclairés discutent sur la base de la raison des décisions du gouvernant (Habermas) 1.2 extension du suffrage (suppression du cens électoral (ou de la capacité comme en Belgique) Le deuxième trait est l’extension du suffrage : on passe d’un espace ou très peu de gens votent a un suffrage universel En France, les grandes étapes de cette universalisation de ce suffrage sont : - 1848 : tout les hommes en Age adultes peuvent voter 1944 : hommes et femmes adultes peuvent voter (1946 : premier vote des femmes) 1974 : reformes libérale ou le droit de vote passe de 21 ans à 18 ans Les guerres ont joués un rôle très important pour l’extension du suffrage universel masculin 1.3 l’acte de vote l’isoloir est très important : important au cours de la seconde moitié du 19eme siècle car on vote en tant qu’individu c’est quelque chose de pas clair dans les têtes et l’isoloir va concrétiser cette idée-là 1.4 La parlementarisation Les gouvernants deviennent responsable devant le parlement 1.5 la médiation des partis les partis vont jouer un rôle de canalisation pour choisir les candidats, pour composer les groupes a l’assemblée, pour organiser la compétition électorale III- les processus de démocratisation 2.

la 3eme vague de démocratisation : Samuel antigton En 1983 essai d’un journaliste appelé Rebel qui dit que « les démocraties sont faibles car elles autorisent la pluralité (…) la ou la dictature, la dureté les renforcent » A partir de 1974 on va voir une vague de démocratisation a) croissance économique et incidence sociale b) légitimité difficile des régimes autoritaires devant le modèle démocratique Il devient difficile de défendre la restriction des libertés, cette légitimité est amplifiée avec les réseaux sociaux l’église catholique est du soft power : vague catholique c) changement de doctrine avec Vatican II d) pression internationales e) effet de démonstration 5/10 : Chapitre 3 : les régimes dictatoriaux Définition : - Régime dictatoriaux : état totalitaire, tyrannie … Il existe deux types de dictatures : régime autoritaire et régime totalitaires Régime Totalitaire : fondé sur trois critères : - le pouvoir est concentré atour d’un chef (mao, Staline) qui concentre le pouvoir et est voué a un culte repose sur l’implication de la population : célébration du chef et du régime repose sur une dimension idéologique forte (vision du monde imposée aux individus) régime autoritaire : - I- pluralisme limité : un seul parti l’implication de la population n’est pas importante (exemple : la Russie de poutine) les régimes totalitaires Le totalitarisme est une notion qui apparait dans les années XX et est inventée par les antifascistes italien.

Par la suite, Mussolini donne une définition positive à ce terme : pour lui c’est un état nouveau et moderne Pour Hannah Arendt (livre : le système totalitaire) le totalitarisme est plus une dynamique qu’un régime : c’est une dynamique reposant sur la dissolution des structures sociales ou celles-ci se fondent dans un tout totalitaire Les régimes totalitaires naissent dans l’entre-deux guerres après la première guerre mondiale : un historien anglais parle d’un siècle court du totalitarisme. Selon lui « l’ordre Bourgeois est brisé par les obus de la guerre » 1.

qu’est-ce qu’un régime totalitaire Raymond Aron est un philosophe et grand auteur de la science politique française : dans un ouvrage intitulé « démocratie et totalitarisme » : celui-ci réfléchit sur ce qui sépare les démocraties des régimes totalitaires : Repose sur quelques caractéristiques : - Un mono parti : idéologie ou est conféré une vérité absolue L’état monopolise les moyens de persuasions : médias sont contrôlés par l’état La plupart des activités économiques sont contrôlées par l’état Toute activité sociale et soumise à l’état (éducation, sports) Trois dimensions au cœur régime totalitaire : - Idéologie officielle comme religion politique : idéocratie = vérité officielle qui explique la totalité du monde.

Celle-ci va du politique a l’intimité familiale Aron parle de religion séculaire : le totalitarisme se substitue aux religions en prônant une offre de salut : tout devient politique (exemple : Lyssenko est un biologiste soviétique qui a émis une théorie sur la génétique sur e fait que tout est dominé par le social et rien par l’ADN et va à l’encontre des sciences modernes et c’est sa vérité qui s’est imposé dans le régime) - Le contrôle social total de la population : repose sur un contrôle social omniprésent Dans ce régime i n’y a pas de frontière entre le privé et le public : tout est public Atomisation de la société : « l’individu ne peut même plus vivre dans l’asile de sa propre inter loi », « big brother is watching you » - La mobilisation de la population : la domination totalitaire repose sur la participation de la population a l’exercice de son parti (organisation de jeunesse mise en place), la population joue aussi un.... »