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En quoi la Nuit de Crystal marque t elle un tournant dans la politique antisémite du régime nazi ?

Publié le 11/04/2022

Extrait du document

« En quoi la Nuit de Crystal marque t elle un tournant dans la politique antisémite du régime nazi ? Le nazisme était un parti politique d'extrême droite dirigé par Adolph Hitler, à la tête de l'Allemagne de 1933 à 1945.

Ce régime persécutait les juifs et les mettait à l'écart de la population dite « aryenne ».

Hitler justifiait ses actes antisémites en prônant son idéologie nazie ; la population juive n'était pas légitime de vivre en Allemagne selon la « hiérarchie des races » inventée par le dictateur.

La population juive servait alors de bouc émissaire à Adolf Hitler pour chaque problème que l'Allemagne pouvait rencontrer.

Il y a eu beaucoup d’actes de répression envers les juifs, un des plus connus est la nuit du 9 au 10 novembre 1938 ; « la nuit de cristal » que nous allons étudier.

Il s'agit d'une politique d'état meurtrière, une explosion de violence envers les juifs qui dure 2 jours, sous prétexte que le secrétaire de l'ambassade d'Allemagne à Paris meurt des suites d'un attentat commis par un juif polonais qui protestait contre les persécutions des juifs en Allemagne.

Nous analyserons en quoi la nuit de cristal marque un tournant dans la politique antisémite du régime nazi.

Pour cela, nous analyseront les dégâts qu'ont subis les juifs, et la place que l'Etat a joué durant cette nuit. Le 9 et 10 novembre 1938, conformément aux règles du pogrom, la population juive a subi une destruction matérielle de la part des polices politiques (gestapo, SS, SA). Premièrement, les lieux de cultes juifs ont été dévastés, comme le montre le figuré du rond bleu sur la carte : il signifie que 1283 synagogues ou lieu de prière ont été détruits.

Le document 3 nous précise que 267 synagogues ont été saccagées durant cette nuit.

On peut voir un document iconographique présentant une synagogue sous des immenses nuages de fumée, et la population qui regarde ce spectacle en étant impuissante.

Les magasins ont aussi été les cibles du pogrom : dans le 2e document [qui est une liste de mesures à prendre contre les juifs], l'ordre [b] demande que l'on détruise les magasins et les résidences juives, mais sans les piller, ce qui semble absurde.

Aussi, le document 4 nous apprend que des milliers de magasins juifs ont été détruits dans la nuit du 9 au 10 novembre.

Plus de 7500 magasins auraient été saccagés.

On peut voir la photo d’une vitrine d’un magasin juif détruite, sous le regard des personnes qui semblent être les propriétaires.

Globalement, et comme on l’apprend dans le récit de D.

Golly (document 6), des quartiers juifs entiers ont été ravagés.

Le quartier de cette jeune fille juive a été détruit par les chemises brunes : les vitrines des commerces ont été brisées, les habitations ont été forcées, et la synagogue a été brûlée. La destruction matérielle n'a pas été la seule conséquence de cet acharnement ; la population juive a également subi des violences sociales et physiques.

Dans le récit de D.

Golly, la jeune fille nous explique que les nazis sont venus la chercher chez elle pour l'arrêter avec sa famille, qu'ils l’ont séparé de son père, et qu'elle et sa mère ont été libérées le matin suivant.

Quand elle rentre chez elle, on lui interdit d'aller à l'école.

Son père n’est pas rentré avec elle, nous pouvons déduire qu’il a été envoyé dans un des camps de concentration.

Lesquels nous pouvons situer grâce au figuré du rond rouge sur la carte.

Ce dernier nous montre les camps de concentration (Sachsenhausen, Buchenwald et Dachau) dans lesquels 30 000 juifs ont été déportés durant la nuit de cristal.

On peut notamment voir dans le second document, l'ordre numéro 5 qui explique que les juifs, surtout lorsqu'ils sont aisés, doivent être arrêté puis mis dans des camps le plus rapidement possible.

La déposition d'un des chefs des SA (document 5) nous démontre un acte de violence.

L’homme explique avec fierté la manière dont il a tué une dame âgée sous prétexte qu’elle ne souhaitait pas s'habiller et le suivre, sûrement car elle connaissait le destin funèbre qui l’attendait si elle suivait cet officier.

Par ailleurs, on peut regarder le figuré de bataille sur la carte, qui ne nous montre que les. »

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