Costa Rica 2000-2001: Une population attachée au "service public"
Publié le 14/09/2020
                            
                        
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Costa Rica 2000-2001
Une population attachée au "service public"
Pour les Costariciens, l'année 2000 restera marquée par la formida
ble victoire remportée par les  
représentants de la société civile contre la mondialisation.
                                                            
                                                                                
                                                                    Un
e mobilisation sans précédent des étudiants,  
des fonctionnaires, des paysans, des ouvriers, des femmes au foyer, etc.
 a réussi, à la mi-2000, à bloquer  
le projet de privatisation de l'Institut costaricien d'électricité
 (ICE), pourtant voté par le Parlement, en  
mars 2000, sur recommandation du FMI.
                                                            
                                                                                
                                                                    Le président, Miguel Angel Rodr
iguez, qui avait mal mesuré,  
semble-t-il, la "forte culture de service public" de la population - phé
nomène quasiment unique en  
Amérique latine - et la faible pénétration des idées néol
ibérales dans son pays, a vu hypothéqués du  
même coup tous les bénéfices du relatif état de grâce don
t il jouissait depuis son élection en 1998.
                                                            
                                                                                
                                                                     
Harcelé par la rue, il a retiré à la hâte une grande partie 
du train de privatisations qui devait transformer  
la société et l'économie costariciennes.
                                                            
                                                                                
                                                                    Il a notamment demandé
, fin 2000, à son ministre de l'Économie  
et de l'Industrie, Gilberto Barrantes Rodriguez, une nouvelle mouture de
 réforme de l'ICE, beaucoup  
moins ambitieuse - on ne parlait déjà plus de "privatisation" -, m
ais sans guère d'illusion sur ses chances  
d'aboutir d'ici la présidentielle de 2002.
                                                            
                                                                        
                                                                    En revanche, le gouverneme
nt était parvenu, en avril 2001, à  
faire voter par le Parlement, un peu en catimini et sans opposition maje
ure, le principe de concéder au  
secteur privé d'importantes infrastructures comme les autoroutes et l
'aéroport de San José.
                                                            
                                                                                
                                                                    En août 2000,  
Standard and Poors (société de notation financière américai
ne mandatée par les bailleurs de fonds privés)  
avait d'ailleurs confirmé l'attribution de la note BB au Costa Rica, 
maintenant le pays en "perspective  
positive", bien que le poids de sa dette extérieure représentât
 toujours, dans le budget 2001, quelque 41  
% de ses dépenses.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Sur le plan politique, le coup d'envoi de la précampagne électoral
e pour les élections présidentielle et  
législatives de février 2002 a été donné dès le déb
ut 2001 avec un sondage présentant comme favori le  
Parti de libération nationale (PLN, opposition), avec plus de 52 % 
des intentions de vote, contre  
seulement 30 % au Parti de l'unité sociale chrétienne (PUSC), la
 formation du président Rodriguez.
                                                            
                                                                                
                                                                    Au  
PNL, Rolando Araya, neveu de l'ancien chef de l'État A.
                                                            
                                                                                
                                                                    L.
                                                            
                                                                                
                                                                    Monge (19
82-1986), semblait d'ores et déjà  
assuré d'obtenir l'investiture de son parti lors des primaires.
                                                            
                                                                                
                                                                    Mais 
au sein du PUSC, une âpre lutte  
opposait encore, au début de l'été 2001, deux "candidats à l
a candidature", Rodolfo Mendez, un ancien  
ministre des Transports et des Travaux publics, et Abel Pacheco, ancien 
animateur de télévision, au  
charisme certain, devenu député en 1998, mais dont le programme, j
ugé trop flou, inquiétait les caciques  
de la démocratie chrétienne locale..
                                                                                                                    »
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