Costa Rica - 2001-2002: Fin du bipartisme ?
Publié le 14/09/2020
                             
                        
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Costa Rica 2001-2002
Fin du bipartisme ?
Les élections présidentielles et législatives des 3 février 
et 7 avril 2002 ont marqué un tournant dans  
l'histoire politique de la démocratie costaricienne, fondée depuis
 1949 sur l'hégémonie et l'alternance au  
pouvoir du Parti de libération nationale (PLN) et du Parti de l'uni
té sociale chrétienne (PUSC).
                                                            
                                                                                
                                                                    Au premier  
tour, Rolando Araya, candidat à la présidence pour le PLN (opposi
tion), obtenait 31 % des voix, Abel  
Pacheco, candidat du PUSC (parti du président sortant), 36,8 % et O
tton Solis, ancien député et ancien  
ministre du PLN, représentant le tout nouveau Parti d'action citoyenn
e (PAC), 26 %.
                                                            
                                                                                
                                                                    Aucun candidat  
n'ayant recueilli 40 % des voix, un second tour se révélait néc
essaire (pour la première fois depuis  
cinquante ans).
                                                            
                                                                                
                                                                    A.
                                                            
                                                                                
                                                                    Pacheco l'emporta avec 58 % des voix contre 42 % pou
r R.
                                                            
                                                                                
                                                                    Araya.
                                                            
                                                                                
                                                                    La composition de  
la nouvelle Assemblée législative a également traduit l'éros
ion électorale des deux principaux partis.
                                                            
                                                                                
                                                                    Sur  
57 sièges, 19 sont allés au PUSC, 17 au PLN, 14 au PAC et 6 au Mou
vement libertaire (ML).
                                                            
                                                                                
                                                                    
Cette situation inédite allait-elle marquer la fin du bipartisme et l
'émergence durable de nouveaux  
courants politiques ? Une partie croissante des électeurs ont désa
voué des partis jugés sclérosés,  
corrompus et déchirés par des luttes d'appareil, avec des orientat
ions politiques finalement assez  
semblables.
                                                            
                                                                        
                                                                    L'abstentionnisme croissant (30 % en 1998 contre 18 % à 
20 % lors des élections  
antérieures, 31 % et 39 % en 2002) a d'ailleurs révélé un c
omportement nouveau des électeurs, moins  
sensibles au clientélisme politique, dans une société de plus e
n plus urbaine et individualiste, touchée  
depuis deux décennies par des mutations profondes.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Bien que le Costa Rica ait occupé en 2000 le 43e rang mondial et le 4
e rang des pays d'Amérique latine  
au regard de l'Indice de développement humain (IDH), les Costaricie
ns étaient de plus en plus  
préoccupés par la hausse du coût de la vie, la montée de l'i
nsécurité, la précarité économique et sociale  
liée aux politiques libérales.
                                                            
                                                                                
                                                                    Pour la deuxième année consé
cutive, la faible croissance du PIB (0,4 % en  
2001), l'évolution négative du PIB par habitant, l'augmentation d
u déficit fiscal et la forte baisse des  
recettes d'exportations (café, sucre, bananes, produits textiles et 
électroniques) ont été autant de  
symptômes d'une récession économique aggravée par le poids d
e la dette.
                                                            
                                                                                
                                                                    Si le nouveau président a  
affirmé qu'il n'y aurait pas de privatisations, une réforme fiscal
e s'imposait et il allait devoir gouverner  
sans l'appui d'une majorité à l'Assemblée..
                                                                                                                    »
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