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Corrigé commentaire Hobbes: Léviathan, chapitre XIII, Trad. François Tricaud, Sirey (© Dalloz), 1971, pp. 126-127.

Publié le 14/03/2022

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TEXTE DE HOBBES Cette guerre de chacun contre chacun a une autre conséquence : à savoir que rien ne peut être injuste. Les notions de légitime et d’illégitime, de justice et d’injustice, n’ont pas ici leur place. Là où il n’est pas de pouvoir commun, il n’est pas de loi ; là où il n’est pas de loi, il n’est pas d’injustice. La violence et la ruse sont en temps de guerre les deux vertus cardinales. Justice et injustice ne sont en rien des facultés du corps ou de l’esprit. Si elles l’étaient, elles pourraient appartenir à un homme qui serait seul au monde, aussi bien que ses sensations et ses passions. Ce sont des qualités relatives à l’homme en société, et non à l’homme solitaire. Enfin cet état a une dernière conséquence : qu’il n’y existe pas de propriété, pas d’empire sur quoi que ce soit, pas de distinction du tien et du mien ; cela seul dont il peut se saisir appartient à chaque homme, et seulement pour aussi longtemps qu’il peut le garder. Cela suffit comme description de la triste condition où l’homme est effectivement placé par la pure nature, avec cependant la possibilité d’en sortir, possibilité qui réside partiellement dans les passions et partiellement dans sa raison. Les passions qui inclinent les hommes à la paix sont la crainte de la mort, le désir des choses nécessaires à une vie agréable, l’espoir de les obtenir par leur industrie. Et la raison suggère des clauses appropriées d’accord pacifique, sur lesquelles on peut amener les hommes à s’entendre. Ces clauses sont ce qu’on appelle en d’autres termes les lois naturelles. Hobbes, Léviathan, chapitre XIII, Trad. François Tricaud, Sirey (© Dalloz), 1971, pp. 126-127.

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