Analyse Hobbes, Léviathan, Chapitre 13, de l’homme

« HLP Philosophie Hobbes, Léviathan, Chapitre 13, de l’homme 1) Selon Hobbes, les hommes sont naturellement égaux.

En effet, il écrit « La Nature a fait les hommes si égaux pour ce qui est des facultés du corps et de l'esprit » ce qui veut donc dire que les hommes naissent égaux et par conséquent qu’aucun homme n’a naturellement de faculté assez supérieure pour se démarquer ou revendiquer quelconque avantage de par sa supériorité.

Néanmoins certains hommes ont tout de même des capacités plus développées que d’autres, comme un homme plus fort intellectuellement ou physiquement.

Ces capacités n’ont pour autant pas une grandeur assez considérable pour que ces hommes soient assurés d’en dominer d’autres.

Car, comme le dit Hobbes, « pour ce qui est de la force du corps, le plus faible a assez de force pour tuer le plus fort, soit par une machination secrète , soit en s'unissant à d'autres qui sont menacés du même danger que lui- même.

».

En effet, ceci démontre que l’unique force physique ne suffit pas à dominer, la force matérielle est dominante à celle physique et nous pouvons aussi noter qu’une force d’effectif à son poids.

En effet, une homme a beau être plus fort que 10 hommes mais si ceux-ci s’unissent pour le battre sa force sera alors écrasée par l’union de 10 hommes et cette alliance pourrait être renforcée par une stratégie qui ferait entrer une communion de forces intellectuelles.

Nous pouvons voir que ces unions intellectuelles sont aussi, voire plus importantes que la force physique et leur harmonie est nécessaire pour pouvoir combattre, gagner.

C’est ce que, par ailleurs, Clausewitz nous confirme dans De la guerre (Vom Kriege) .

Ce texte est en fait un traité de stratégie militaire où il est démontré avec force la compénétration du politique et du militaire dans l’acte de la guerre.

La guerre est un bon exemple pour montrer que le plus fort physiquement ou matériellement ne sort pas forcément toujours gagnant.

Nous pouvons le remarquer avec la guerre du Vietnam où, dans ce cas, les États-Unis sont plus fort matériellement et ont sûrement un entraînement militaire plus conséquent que les vietnamiens.

Néanmoins cette guerre a été remportée par les vietnamiens car leur unions, leur harmonie et leur stratégie était plus imposante que celle des États-Unis et cela leur a servi à les encercler et à les faire perdre la guerre.

Nous pouvons donc voir à travers l’exemple du traité de Clausewitz et celui de la guerre du Vietnam qu’aucune supériorité n’est assez considérable pour faire que les hommes ne soient plus égaux et il serait une grave erreur de penser qu’elle justifie [la présumé supériorité] une certitude de dominer les autres.

Par ailleurs,comme le dit Hobbes, de cette égalité découle un désir d’atteindre nos objectifs, ambitions et donc de part cette égalité il résulte que si deux hommes désirent la même chose ils ont plus ou moins autant de chance ( car l’égalité introduite par Hobbes n’est pas une égalité parfaite) de. »