Databac

Corée du Nord 1992-1993

Publié le 13/09/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Corée du Nord 1992-1993. Ce document contient 749 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.

« file:///F/Lycée/1/450708.txt[13/09/2020 23:43:51]Corée du Nord 1992-1993 Kim Jong Il, déjà maréchal et commandant en chef des forces arm ées depuis avril 1992, a remplacé, exactement un an plus tard, son père, Kim Il Sung, au poste clé de président de la Commission des affaires militaires.

Ainsi, si ce dernier restait encore le chef de l'É tat, le processus de sa succession dynastique, commencé au début des années quatre-vingt était virtuellement achevé.

Kim Jong Il a entrepris de s'appuyer sur une nouvelle génération de dirigeants d ans le Parti des travailleurs coréens (communiste, parti unique), l'armée et l'État.

Le remaniement mi nistériel de décembre 1992 s'est inscrit dans cette perspective.

Le retour de Kang Song San, économiste et par tisan de l'ouverture, au poste de Premier ministre, s'est accompagné de la nomination de deux nouveaux secrétaires chargés des questions idéologiques au Parti, de manière à ce que l'ouvertur e s'accompagne du maintien du respect du dogme.

L'économie du pays a donc paru prête à amorcer une ouverture pr udente à la chinoise.

A cet effet, le pays a adopté en 1992 une série de lois relatives aux investisseme nts directs étrangers.

Mais l'économie s'est encore dégradée en 1992.

En l'absence de statistiques offici elles, les spéculations sont allées bon train.

C'est ainsi que selon les sources japonaises, la Corée du Nord aurait enregistré en 1992 une croissance nettement négative en raison des mauvais résultats du s ecteur minier, lequel représente jusqu'à 40% du PNB.

La Corée du Nord a continué de surtout souffrir de la pénurie a limentaire et énergétique.

Selon les sources sud-coréennes, la production céréalière en 1992 n'au rait été que de 4,5 millions de tonnes (soit 2 millions de tonnes en moins qui auraient été compensées par des importations en provenance de la Chine).

Les achats de pétrole, ont encore baissé en 1992.

La Chin e est devenue le seul fournisseur du pays pour ces ressources.

La coopération économique avec la Corée du Sud a atteint un nou veau stade lorsque Pyongyan a signé, en janvier 1992, avec Kim Woo Choong, fondateur de la grande firme Daewo o, un accord sur l'installation de nouvelles usines dans la ville portuaire de Nampo.

L'industriel a, en effet, entrepris de délocaliser au Nord ses usines devenues obsolètes pour profiter d'une main d'oeuvre meilleur marché.

La Corée du Nord a également élaboré un important projet de zone franche à Na jin-Sonbong dont le coût total a été évalué à 4,2 milliards de dollars.

Par ailleurs, elle s'est efforcée de m ettre en oeuvre son projet de développement du fleuve Tumen, impliquant ses voisins (Chine, Russie , Corée du Sud et Japon).

Mais tous ces projets sont restés suspendus en raison du problème des sites nucléaires.

Pyongyang, à la suite de sa ratification du Traité de non-prolifération nucléai re (TNP), après s'être soumise à six inspections par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a refusé que soient visitées des bases secrètes qu'elle a déclarées sans rapport avec des activi tés nucléaires.

Et, prenant prétexte de la reprise des manoeuvres militaires conjointes américano-sud-coréenn es dite Team Spirit, elle a annoncé, le 12 mars 1993, son retrait du TNP.

Cet incident est vite devenu un pro blème international.

Pékin semble avoir trouvé là une occasion de démontrer sa capacité de mé diateur dans une zone qu'il considère toujours comme appartenant à sa sphère d'influence.

Néanmoins, il n'apparaissait pas exclu que le régime de Pyongyang réintègre finalement le TNP en échange d e sa reconnaissance par les États-Unis, condition essentielle de sa survie.

Le gouvernement de Séoul, avant tout soucieux d'éviter toute tensi on militaire dans la péninsule, n'a pas désespéré de ramener la Corée du Nord à la raison.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles